M.
MIRABEAU•
•, Je répondrai au préopinant,
c'est-a~d iré
a
l'un de mes collegues' que j"aime .et que fhon':.
n0re le plus , que mes com.mettans sont
~a
nation; que
je
ne doís compte de mes
prin~
cipes qu'a elle , lor'.sque sur-tout
je
_n'ai atta–
qué, - ni
l'~ssemblée
ni les individus; que
je
ne suis pas elu nombre de ceux qui, pour expri–
mer_un
arreré violent;
disent un
arrété Breton;
que d'ailleurs, toute province, comme toute
ville
n'est que sujette, et que membre du
corps législatif' je ne dois ríen de plus
a
l'hotet–
de-ville de Rennes, que les_grands ég.ards dus
par tout citoyen
a
une aggrégation de citoyens;
que , et enfin je ne· suis pas trop sévere, en ,
traitant
d'absurde
ce que d'autres ont traité
d~
crimine!.
Je persiste done
a
penser' que si l'as–
semblée délibere plus long-tems sur cet objet',
elle aura rair d''un géant qui se hausse sur
ses pieds pour paroitre grand , fe condus
a
ce que
l'adr ~ss.e
de Rennes , soit regardée
comme nulle et non-avenue,
Oll
renvoyée
a
ses auteurs, sans aucune note quatifi.cat ive
>,-º
Et
cet
avis
fut.
adopté.
L'adresse. retirée ;
o~
~p,'
en
parla plus ..
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