'iHÉORIE G'ÉNÉ!lALE :DES
ftTRES:
g ui l:! aéte-rmine
a
étre t~l '
&
fans laquelle
il
ne peut iérr-e
t el;
par exemnle' qui le ditermine
a
étre fa g e plutot que
fou' voy:.: m
plmo r
qu'aveugle, humain
plutot
qu'inhumain,
.poli
plut'ot
que rufiiq ue;
&
ainfi
du
refl:e .
(40 & 42).
Uf>. Mais il n'en efl: pas ainíi dans le_s
Con :ms métap_hyfi–
-ques,
-qui
ne
fon-t
de vrais concrets ,
de
vrais
compofés ,
<;¡ue dans nos idées abfrraélives; qui
ne
font en eux-mémes-.,
qu'une indiv ifible eífence, qu'on peut bien envifager fous
djffé rens poinrs de v-ue , m ais qui, de quelque
fo;on
qu'-on
l'envifage , n'a befoin
que
cf'étre elle - méme ,
p-our
erre
perfévérammem
teut
ce qu'·on
y
ob(erve d'eífentiel , tout
>ce qui donne lieu de la concevoir comme un concret méta-.
Fhyíique,.
a-09. REMAR'QUE
U. Selon les Partifans du fyfieme
gue
rro~s
v enons
cJ.'e
4
pofer
&
de
développer ;
1°.
il_y
a une
vraie DijlinElion,
entre une forma lité quel–
!-=?~que ,
,&.
une autre formalite: parce que l'une peut
erre
m ee de 1
amre.
Ilº. 11
n'y
a cependant pas, entre ces
deux
formalités
-~.111e
Difi inEli-on
réetle
:
parce que la difünétion réelle ne fe
trouve,
di(ent-ils,
qu'entr~
un fojet
&
un autre
fujet, ou.
entre 4n foj et
~
une forme
fépar-able de ce fuj et.
lllº.
Mais il
y
a, entre
Ges
de ux formal ités, une
diíl:inc.i
tion qu'ils nomment
D iftinElion
f orme/le;
en tirant
fa
déno–
mination
des
deux
f9rrnes
~
ou
des de'Ux formalir és,
entre
lefquel~es elle exifl:e.
VI
e Es D E
e E
s
y s TÉ ME.
..
~10.
O s ERVA
'fION .
Ce
Syfléme f cotiftique ,
l'trn des plus
finguliers
f
yfl:emes gui aient
jamais
été imaginés, n'a
/1
comme
o n voir
II
aucune preuve quelconque qui le fo nde
&
qu,i
l'établiíie;
&
ne peut prendre
1:acine,
que clans des efprits
prédéterminés
a
prendre le . bizarre pour la Nature,
&
1~
delire pour la Raifon.
r
armi une
fo
u.lede
moye-ns ph_ilofophiques
qui le battent
en-ruine de ,tou
s cotés,
ea v0ici, deux que nous ne ferons
que montrer;
&
qui fo.,nt
tirés, l'un de la Raifon, l'autre
ºe
l'
Autorité.
21
L
RÉFUTATION'
I.
Ce
fyfléme paroít évidemmen.t oppofé
'a
la
Raifon.
Car
ces difíép:me-s fonnalités,
qui
par leur af–
femblage confl:ituent un
Concret
métaphyíique
quelconqne,
mon Ame, par exemple , ou
font
des fubfl:ances, ou font
des
modificat.ions.
Or
l'une
&
í'a,utre
fuppQ{itioa
eft égale~
ment
i1.:J.admifiible.