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le csprits ne le favori aient pa ,
il
devait i iter la tombe d'un
magioien, lui ooup r un doigt, e le mettre dan s la bouohe et, aus
le laoher, veiller la tombe toute la nuit..
Dan le ca ou méme ain i
il n'eut pa réu
a,
reoevoi!· la loutr , il
deva.itrenonoer
a
on
d' ir. n667
La oau o de c
tfo
pratiqu superstitieuse est la grand valeur
que les peuple do la M:é opotamie donnaient
a
la parol e et
a
la
. alive, dan lem magie.
En
parlant d'ello, Fo ey dit: «La parolc
est l'image onore de la cho e cxprimée par ell e, 'e
t
on équival nt
exact o'e
t
la cho e rn émo qui, i elle manque do uom on pout
dire n'exi te pa . Le poem de la oréation, pour ignifier que le iel
ot la terre n'existaicnt pa , dit qu'ils n'étaient pa nomrn ' . Le nom
et la cho e ont to ut un , connailrc l'appeJJatif d'un étre o t le pos-
éder de quelquc fagon étrc son
mait.reoomme
011
le
~erait,
par la
po e ion de on oorp ou d'uno de
O'
parti , de e ongle , do
Do
fa
le oin ave lequel oertains sauvages achent
1 ur nom , et ocluí qu'avaicnt le a syri n pour ne pa révéler le
nom mystiquc de leur ville .. . . Pui que le pouvoir de
'Ja
parnle e t
t
l
que l" nouoiation d'un fait équivaut au
fait
méme ,
a
plus forte
rai on 'un ordrc , donné en terme
onvenable , ne peut re ter ·
vain. n 668
«Lo oroier, clil an i Fo ey, opere par le moyen de filtre et
breu age mpoi ounés, oomme le révelo on nom qui vient, en a
y–
rien, d une raoin e qui ig nifie empoi onu r. Le uméri en
gal
i1,f¡-zu,
on app >llatif vout dir l'homme oxper t clan la alive, le oraohats
t ·le poison , car
11!;
ig nifto tout cela; alive, ra.ohat, éoumo de la
bouohe, et, en parl ant d'animaux eommo le erpent, le poi on. Au si
les a yrien aUribuai ent uno pui san
e
tre grande am'. séor ' tions
de la bouehe.
»
669
J 'appelJe l'attenti011 sur la res emblance el e
ug
ou
u.~1,
avec l' ex–
la.mation
oh
répétée quatre foi par le néophyte.
Pui que
le
la bouohe venaient l parole , la alive t les poi-
on , arme i pui ante clan la mao·ie, il étajt natur l que son
pouvoir et elle-méme
fu
nt repr ' entés par la bouche clan l'éori–
turc ounéiforme; non pas l a bou he seulement, mais Ja bouobe por–
tant la mort en ·oi. En effet le· deux idéogramme de bouohe et
mort apparai nt eombinées clan
l 'éc~·iture
un éiforme formant oelui
de la ma" ie
~·
670
Tl e t, par con équent, naturel le oérémonial déorit pour la oon–
sécration des
ma~icien
parmi ces indien . Pour ce memo motif
ª'º
L
drai11,
p.
4-0.
Delitzsch"
As yrische
cte.,
p.
5,
no.
15.
13 •