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la seule divergence consiste en ce que ce monarque porte le nom d'OL–
LANTAi dans le drama, et celui d'INcA-YOUPANQUI dans l'histoire. Le
point sur lequel Garcilaso et les autres historiens se trouvent positiva- ·
ment en désaccord avec l'auteur quechua, c'est que ce dernier nous
présente TOUPAC-YOUPANQUI comme étant le flls de PACHACOUTIC, tandis
que les premiers le regardent comme son
petit-fi.Is.
Avant de déduire les conséquences de ce qui précéde et les conjectures
que nous en tirons, écoutons !'historien Lorente, lequel, apres avoir énu–
méré les monarques dans le mema ordre et d'apres la meme nomencla–
tura que Garcilaso et que les autres historiens en général, c'est-a-dire
comme ci- apres :
I. MANCO-CAPAC.
VII. YAHUAR·HUACCAC.
II.
SINCHI-ROCCA.
VIII. VIRACOCHA.
III.
LLOQUE·YUPANQUI
IX.
PACHACUTIC.
IV.
MAYTA- CAPAC.
X.
Inca-Yupanqui.
v.
CAPAC-YUPANQUI.
XI.
TUPAC-YUPANQUI.
VI. lNCA-ROCCA.
XII. HUAINA-CAPAC.
continua en.ces termes :
" Quelques historiens ajoutent
a
ces noms celui de l'Inca Uaco, fils
ainé de VIRACOCHA qui, ou ne fut que régent de l'Empire pendant la
vie de son pera, ou ne régna que peu de jours, au bout desquels
il
fut déposé a cause de son imbécilité et de ses vices. "
Apres ce que l'on voit dans le drame,
il
semble curieux qu'il y
ait eu des historiens qui parlent d'un régent frere de PAcHAcouTic;
mais cela ne présente pas autant d'intérét que ce passage du chapitr e
suivant:
• Avec plus de raison on pourrait supprimer de la précédente liste le
nom d'INcA-YUPANQUI, dont les actions glorieuses se confondent avec
celles de . TUPac-INca-YUPANQUI, et dont le nom est celui-Ia méme
sous lequel PACHACUTIC fut connu pendant longtemps. En vérité, ce
n'est pas pour céder
a
ces raisons spécieuses, mais par des considé–
rations d'un bien autre poids, que nous retrancherions du catalogue
impérialle dixieme Inca. Bien que beaucoup d'auteurs nous parlent
de luí, presque tous s'appuient sur l'unique témoignage de Garcilaso,
autorité d'un giand poids en cette matiere, mais néanmoins inférieure