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séquent naturel qU'elle ait eu lieu peu apl'es la précédente. Tout se
réduit
a
ceci, que ce chef se présente le corps couvcrt de contusions
a
l'un des hommes qui sont de garde
a
l'entrée de la forteresse, et que
cet homme lui promet d'avertir OLLANTAi de son arrivée.
Deuxieme Dialogue
(1136-1194). - Soit qu'OLLANTAi ellt répondu
a
l'appel d'<EIL..:DE-PIERRE, soit que ce dernier eO.t été introduit aupres
de lui, circonstance qui n'est pas indiquée dans le drame, le fait est
que le nouveau roi des Antis fait l'accueil le plus cordial a son
ancien compagnon d'armes, lui donne des vetements neufs, prete une
oreille attentive a toutes ses plaintes au sujet des cruautés de ToUPAd–
YouPANQUI, et lui promet de guérir ses blessures et d'apporter remede
a ses maux. Des cette scene, on voit déja l'hóte rusé qu'OLLANTAi ·a
accueilli sous son toit, fixer le jour solennel de la fete du Soleil pour
la réalisation de ses projets: car il émet l'avis que dans cette occasion
tous les guerriers, ainsi que leurs femmes, devront se livrer
a
tous les
plaisirs.
Sc:ENE XII. - (1195-1228).
BELLA demande a SALLIA, avec le plus vif intéret et dans les termes
les plus touchants, quelle est l'infortunée qui souffre et se lamente
dans les jardins du Palais. SALLIA offre de lu_i dévoiler tout ce mystere,
pourvu que la jeune fille lui promette le
silenc~
le plus absolu sur toat
ce qu'elle va voir et entendre. Celle-ci lui en fait done la promesse et
SALLIA va chercher une ,lumiere pour conduire sa compagne a l'endrdit
meme o
u
se trouve la malheureusefemme dont les douloureuses plaintes
l'ont tant émue dans la Scene VIII. Il est superfiu
tl~jouter'-que
la scene
actuelle, de meme que presque toutes les autres du drame, n'a aucun
lien avec la précédente au point de vue de l'enchainement thMtral, bien
que son contenu indique qu'elle a lieu pendant la nuit, ce qui est
aussi le cas pour la scene suivante.