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CLII -
tude d'autres ont cet U qui a causé une confusion égale a celle que nous
avons signalée en parlant de
1'1.
Pour s'en convaincre surabondamment,
on n'a qu'a comparar les trois colonnes du tableau
sui~ant,
ou l'on a
réuni quelques exemples empruntés aux textes déja cités.
NUli!ÉROS
TSCHUDI,
1
or
TEXTE.
desvers.
MARKHAM.
TSCH:m>I,
2
8
TEXTE.
191
Miyoi
Mitty
Miyu
211
Topoman
Allpaman
Topwnan
215
Topotapas
Toputapas
Topuctapas
352
Hillorina
Hillucunan
Hillurina
469
Sotin
Sutin
Stttin
591
Ccosccomanta
Cuzcomanta
Coscomanta
722
Anti-suyo
Anti-suyu
Antisuyu.. .
888
Yaicorccani
Yaycurccani
Yaycurcany
1025
Millpocc
MilpttCC
Millpuk
1797
Mosocc
Musuc.
Mosok
Il suffit d'un simple coup d'mil pour comprendre que le moine qui a
écrit l'ancien manuscrit de Tschudi a pris le parti de mettre un
O
la
ou celui qui a écrit le texte de Markham a mis un
U,
paree qu'ils
n'av.aient ni l'un ni l'autre le signe U, indispensable dans notre Alphabet.
Quant a Tschudi, dans son texte remanié,
il
a choisi
ad libitum.
A défaut d'autres raisons, le fait que ces variations,
qui n'eanstent que
pattr
l'écr'iture,
se rencontrent dans une multitude de mots, prouve a
l'évidence que le son U est des plus communs en quechua, et j'ajouterai
mame que cette voyelle se rencontre plus fréquemment que
l'U
et que
1'0. Parmi les variantes que 'l'schudi a rencontrées entre son premier
texte et .celui de Markham, figurent quelques centaines de mots dans
lesquels
il
n'y a que des changements de phonétique, qui, a mon avis,
ne constituent pas des différences essentielles. L'étude de ce chapitre
prouvera,j'espere, au lecteur, qu'en réalité les vraies variantes sont en
fort petit nombre.