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DE LA
BONITI~.
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au village de Puna pour s' enquérir des moyens de faire
de l'eau, d'avoir des vivres frais pour son équipage et
d'établir
l'
observatoíre de l'expédition. Tout cela de–
manda un peu de temps, et ce fut justement ce temps-Ia
que M. Macdonald- et
M.
Cooper prirent pour venir visi–
ter M. Vaillant qu'ils ne trouverent pas . Notre comman–
dant, en l'apprenant
a
son retour, n 'en fut que plus
désappointé, car il tenait beaucoup
a
voir ces deux mes–
sieurs, dont
il
attendait d'utiles renseignements.
Plus tard, il y aurait tenu pour eux-memes; car ils se
mont~erent,
pendant son séjour, si bons et si pleins
cJ..'obligeance, que leur souvenir est resté comme un des
plus agréables de sa longue campagne. Je ne crains pas
de me faire ici l'interprete de ses sentiments, particulie–
rement
a
l'égard de M. le lieutenant Macdonald, et je
dois d.ire que ces sentiments furent partagés par tous
ceux de nos voyageurs qui eur()nt l' occasion de le voir,
car tous eurent
a
se louer de sa politesse et de ses corn–
plaisances.
M. Vaillant, qui s'attendait
a
le retrouver bientot
a
Guayaquil, se consola de leur double déconvenue en
pensant qu'il pourrait du moins rencontrer le lende–
main M. Cooper, qui habitait ordinairement sa maison
de campagne
a
Puna. 11 le désirait surtout
a
cause de
M. de Mendeville; mais cet espoir fut encare trompé ,
car
le Basilisk ,
partí des le soir pour Guayaquil, avait
aussi emmené M. Cooper.