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DE LA BONITE .

!)3

horizo1italement qui doivent supporter le plancher.

J) 'autres sont établies de la meme maniere, au sommet

des poteaux, pour soutenir le toit de bambous et de

feuilles de bananier qui_ recouvre Ja case . Le plancher

isolé du sol par dix

p~eds

d'élévation et les murs ou

cloiso•ns qui ferment Ja demeure aérienne, son t faits de

gros bambous fendus longitudinalemen t. Ainsi dévelop–

pés, ces bambous couvren t communément. une smface

d 'un pied de ]arge. On se fi gure bien que tout cela ne

joint pas bien hermétiquement, et que les demeures de

Puna sont

a

jom tout autant que celles de Payta..J'ai

comparé les premieres

a

des cages

a

·poules; je pourrais

comparer celles-ci

a

des perchoirs ou

a

des pigeonniers

de J'espece la plus rustique. Ríen ne manque

a

la com–

paraison, pas ro.eme l'écheJle extérieure par laqueJle on

. accede et qui peut etre retirée le

S'O Ír.

Le meme systeme de construction se re trouve dans Jes

maisons qu 'on voit dans la campagne, aux environs de

Guayaquil ; on peut en reconnaitre des traces dans quel–

ques-unes des habitati ons de la ville elle-meme. Est·ce la

crainte des reptiles qui pullulent dans ces contrées chaudes

et marécageuses qui a seule donné l'idée d 'éle:ver ainsi

la demeure de l'homme? Je n 'oserais l'affirmer. Peut-

'

etre faut-il voir dans cette coutume une précaution contre

les funestes influences de l'humidité du sol. On ne voit

guere

a

Puna les serpents se rapprocher des habitations;

les ca'imans restent, sans en sortir, dans le bras de

mer qui leur sert de retraite ; mais ce qu'on voit sur