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VOY
A
GE
partant de son bord accosta
la Bonite.
M. Mathurin,
commis d'administration du
Basilisk,
était sur l'embar–
cation; M. Vaillant lui remit quelques lettres
a
l'
adresse
du commandant de la goelette et du consul anglais
M. Cooper, et il envoya
a
son tour lVI. Touchard
a
bord
du
Basilisk,
afin d'avoir du lieutenant Macdonald quel–
ques indications sur le mouillage et sur la position du
banc de Mala. M. Touchard revint fort imparfaitement
renseigné, mais porteur des plus gracieuses offres de
service de la part du commandant anglais, qui, devant
remontér le fleuve jusqu'au port de Guayaqui l, propo··
sait
a
M. Vaillant de le prendre
a
son bord ainsi que ses
passagers. Tout aimable qu'elle fút, cette invitation ne .
pouvait etre acceptée ; M. Vaillant remercia et se disposa
a
conduire sa corvette au mouillage. La brise avait fraichi
et malgré le courant
la Bonite
parvint enfin
a
atteindre
le terme de sa course;
a
cinq. heures du soir elle jeta
l'ancre devant Puna ou se trouvait déja la goelette ab–
glaise.
Al'l'ivée 3 Puua.
M. Vaillant ne pouvait avoir en arrivant rien de plus
pressé que de faire sa visite au commandant du
Basilisk.
ll
se rendit done
a
son bord; mais il ne l'y trouva pas,
M. Macdonald ayant cru de son coté devoir se ha.ter
d 'aller
a
terre porter au consul d'Angleterre les lettres
qu'il avait re9ues de M. Vaillant.
Celui-ci, avant de retourner sur
la Bonite,
descendit