DE LA BO
ITE .
messieurs l'attendaient sur le quai.· Ils vinrent
a
sa ren–
contre accompagnés de M. Rincké , Anglais établi
a
Guayaquil, et de M. Swtzer, consul des États-Unis d 'Amé–
rique. Ce fut entre ces messieurs
a
qui se montrerait plus
empressé pour les arrivants.
L¡¡ conclusion de ce débat de politesse fut que
M. Vaillant et M. Barrot descendraient chez M. Rincké,
que M. Swtzer hébergerait M. de Mendeville, que
MM.
audichaud etHébert accepteraient l'hospitalité d'un
médecin frarn;ais de Guayaquil, et qu 'enfin M. Pothuan
aurait son gite
a
bord du
Basitisk.
Restaient MM. Eydoux et Lauvergne pour qui on n 'a–
vait pas de place. lls en trouverent dans un cabaret, ou
ils furent moins bien sans doute, mais plus libres que
Jeurs compagnons.
Nous verrons plus tard commen leJ uns et les autres
employerent le temps de leur séjour
a
la ville . Qu 'on me
permette de l'oublier un moment, pour m'occuper de
ce qui se passait
a
Puna pendant leur absence .
n mot de Puna.
Et d'abord un mot de Puna. J'ai déja donné une idée
sommaire de la configuration de cette ile et de son éten–
due; pour compléter sa description, il me suffira d'a–
jouter qu'elle est partout couverte d 'une végétation ma–
gnifique, dont la vue contrastait fort agréablement aux
eu des marins de
la Bonite
a ec celle des cotes arides