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VOYAGE

il se <;:hargea lui-meme de le fournir ainsi que quelques

légumes.

La se bornaient les ressources du pays; il

y

a bien

quelques volailles qui coutent une piastre par tete, et

d 'assez bonnes buitres, au prix d'un demi-réal, ou trente–

cinq centimes la douzaine, mais n 'en a pas qui veut.

Aussi les navires qui viennent a Puna ne

cherchent-J.ls

point a 's'y approvisionner et y font-ils un tres-court sé–

jour. Ils s'y arretent communément pour s.'y renseigner

sur les affaires qu'on peut tenter a Guayaquil, et suivant

ce qu 'ils apprennent de la situation de la place, ils con–

tinuent a monter la riviere ou ils se hatent de partir pour

aller chercher meiUeure chance dans un autre port.

Travaux scientifiques exécutés

it

Puna.

Des le matin du jour qui

s~ivit

l'arrivée de la corvette

a Puna, l'observatoire fut installé aterre selon les ordres

du commandant; il était établi en plein air, pres du vil–

lage; un .grand tamarinier donnait son ombre aux obser–

vateurs qui, pendant leurs instants de loisir, avaient la

ressource de converser, pour se distraire, avec les habi–

tants d 'une case voisine. Le soir on mettait les instru–

ments

a

l'abri dans cette meme case, et il s'établissait

ainsi, entre les officiers et leurs botes aux mreurs sim–

ples et affables, des relations qui n' étaient point sans

quelqnes charmes. Tel fut pendant la relache a Puna le

sort de M. Chevalier et de deux éieves chargés avec lui