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OYAGE
lecleur . iVles notes n'en di nt rien , je on Ju qu'il n ' ·
a efTectivement rien
a
en dir ; mai je vo i qu lque part
que les loge étaient remplie <le jolie femm
, paré
de charmantes toilette dont le bon gout indiquait !'ori–
gine frarn;:aise. Cette obser ation en aut bien une autr .
Elle
onfirme ce que
to u~
les vo ageurs disent <les
femmes de Gua aquil .dont la b auté es t depuis long–
temps renommée. La Géographie de Malte-Brun , en par–
lant de cette ville, dit que ses édifi es
n'ont rien qui soit
digne cl'attirer
l'attention du voyageur ; mais,
ajoute
l' auteur~
ce qui f rappe· celui-ci c'est la beauté
de
la plu–
part des femmes.
Les vo ageurs de
la Bonite
purent
done
a
bon droit en etre
frappés
et ils devaient bien un
hommage
a
ces clames, ne fut-ce que pour reconnaitre
celui qu 'elles rendent
a
la France , en adoptant ses modes
comme les plus di gnes de faire valoir leurs attraits na–
turels.
M. Vaillant passa la journée du lendemain
a
faire
t
a
rece oir des visites. Il fut présenté par le con ul d 'An–
gleterre au lieutenant général W. Rigth, commandant de
la place et de la marine et beau-frere du pré ident Ro–
cafuerté, au général Stag et au gén éral Dast, Franyais, au–
trefois médecin, qui, apres etre entré au service du gou-
ernement de l'Équateur, était par enu aux premier
emplois. M. Dast, ami intime du général Flores, venail
de se démettre des foncti ns de ministre de la guerre el
de la marine, afin disait-on, de se ménager le moyen de
rentrer au
affaire
dan
le ca prévu ou le généraJ