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DE LA BONITE.
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de suivre les observations magnétiques et celui de
M. Touchard
a
qui incombait le soin des chrono–
rnetres.
M. Darondeau s'occupait pendant ce temps , avec l'aide
de M. Fisquet,
a
lever
I ~
plan du mouillage; travail im–
portant· qui devait doter l'hydrogr.aphie frarn;aise d 'un
bon document de plus. Ainsi se trouverent remplies
toutes les heures de la journée pour les officiers laissés
a
Puna ; c'était
a
peine s'il leur restait quelques minutes
a
donner au regret de ne pas voir Guayaquil dont on
leur avait <lit des merveilles et que tout naturellement
ils auraient tous voulu visi ter.
Ces regrets étaient-ils bien justifiés? C'es t ce dont le
lecteur jugera tout
a·
l'heure .
Ceci me ramene
a
M. Vaillant et
a
ceux qm l'avaient
SUIVI.
Qu~lques
détails sur le séjour que M. Vaillant et ses of6ciers firent
a
Guayaquil.
L'accueil obligeant dont ils avaient été l'objet en arri–
vant ne pouvait aboutir seulement
a
leur procurer un
gite; ils appartenaient désormais
a
leurs hótes qui, pres–
sés de leur procurer tous les plaisirs que peut offrir
Guayaquil, commencerent par les emmener au spectacle.
Ce serait bien ici le lieu de décrire la salle de théatre, de
parler des ornements qui la décorent, des pieces qu 'on
y
joue, du talent des acteurs, etc.; sur tout cela, il faut
bien que je le confesse , je suis tout aussi peu édifié que le
Bonite. -
Relation du voyage.
Tome H,