..
..
DE LA
no
-1TE .
M. Darondeau, en donnant la description de ces bal–
sas, remarque judicieusement qu'on pourrait, sauf quel–
ques moclifications, l'es adopter chez nous comme moyen
de sauvetage .
O_rigine des Changos.
A
la couleur de leur peau, on prendrait volontiers les
Changos pour des lndiens originaires du pays, et peut–
etre aurait-on raison . On dit cependant qu'il descenden t
eles premiers Espagnols qui aborderent ces contrées. 11
ne m'appartient pas de prononcer entre ces deux opi–
mons.
Dispositions prises sans snccfs par Santa-Cruz pour augmenter
l'importa1we
du port
de Cobija.
Santa-Cruz , . une fois investi de l'autorité supreme
dans la Bolivie, dut songer a dom'Jer
a
cet État oaissant
un port, par ou les produits
étranger~
pussent arriver
directement dans le pays. Cobija, píen qu'éloigné de
cent cinquan te
a
deux cents lieues des principales villes
de l'intérieur, était pourtant, comme je l'ai déja remar–
qué, le seul point de la cote qui parut
n~pondre
a ses
vues. Aussi, n'avait-il rien négligé pour en accroítre
l'importance et pour y attirer les navires étrangers .
Des l'année
1
831 , un décret rendu par le présiclent
fit
de Cobija un port libre, ou les marcbandises de toutes
provenances devaient etre admises sans payer aucun
droit , pas meme les droits d'entrep6t qu 'on perc;:oit
a
Valparaiso.