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VOYAGI~
Le plan de Santa-Cruz eut i·éussi sans doute, si la lo–
calité avait offert plus de ressource pour l'approvision–
nement des navires et quelques facilités pour le place–
ment immédiat de leurs cargaisons.
Mais la pénurie de toutes choses , dans un pays
complétement stérile ' jointe
a
la difficulté des commu–
nications avec l'intérieur, étaient des obstacles insur–
montahles
a
la réalisation de ces deux conditi ons essen–
tielles.
Aussi, les négociants de la Bolivie ont-ils conser vé
l'hahitude de s'approvisionner
~1
l'entrepót de Valpa–
raiso . Les navires européens ne pa1t icipent
a
ce com–
merce que d' une maniere secondaire. Jls prennent
a
fret
a
Valparaiso les marchandises achetées pour le compte
eles Boliviens, et les transportent
a
Cobija devenu seule–
ment un port de transit, dont le mouvement commer–
cial est toutefois assez importan
t ,
puisqu
'il
représente
annuellement une valeur de cinq millions de piastres.
A leur expédition pour l'intérieur de la Bolivie , les
marcbandises
re~ues
sans frais
a
Cobija , payent
a
la
douane deux et demi pour cent de leur valeur. Leur
entrée dans une des vill s de la république donne lieu
ensuite
a
la perception d'un nouveau droit de trois pour
cent; en tout cinq et demi pour cent de la valeur esti–
mée par la douane, et toujours établie avec beaucoup de
modération .