APP¡¡NDIC~S.
tons
espagnoles et franl;aises; que
déj~
la musique auit ses
eDDemis (vers
1520);
que I'orchestre de Léon X et le composileur
Josquin des Prés étaient I'objet de I'admiration la plus enthou–
siaste ; I'auteur nomme aussi les principaux ouvrages de cet
artiste. Le méme écrivain (Folengo) affiche aussi un fanatistne
musical tout moderne dans son
Orlandino
(publié sous le pseudo–
nyme de Limerno Pitocco),
IU,
p.
23
ss. - Barth.
"',lCIUS,
De vlr.
ill.,
p.
12,
parle de Leonardus Justinianus comme d'un composi–
teur qui dans sa jeunesse a fait des chansons d'amour el dans
S3
vieillesse des chants religieux. -
J.
A.
Campanus
(Epilt
1,4, éd.
M
BNKEN,
p.
30)
vanle le musicien Zacarus de 'feramo et dit de lui :
lnl1enla pro oracul.. l¡abentur.
-
Thomas de Forli, musicien du Pape,
dans le
D,ar¡um Burc!¡ardi,
éd. Leibnitz, p.
62
ss.
APPENDICE N° 3 .
. C'est
~
ce point de vue qu'jJ faut envisager dans Vespasfano
Fiorenlino
(M.H,
Spicileg. Rom.,
J,
p.,
593
ss.) la biographie d'Alexao–
dra de' Bardi, par ex. L'auteur est, soit dit en passant, un grand
laudator lempo"i, aCIl';
et I'on ne doit pas oublier que, prés d'uo
siecle avant ce qu'il appelle le bon lemps, Boccace écrivait déjA
le
Décaméro/l.
Sur la cullure et I'éducation des femmes italiennes
d'alors, comparo surtout les détails donnés par
GREOOROVIUS,
(Lucréce Borgia,
3"
édit., Stuttg. ,
1876).
Nous trouvons en
1502
et
1503
un catalogue des livres de Lucrece Borgia (dans
GREOORo–
'fIUS,
L. B.,
s"
éd., 1, p.
310;
11, p.
167
ss.), qui est tout
a
fait carac–
téristique au point de vue des habitudes des dames italiennes de
cette époque. Ce catalogue indique les livres suivants: un bré–
"iaire • ; un petit livre contenant les sept psaumes et d'autres
prieres; un Iivre en parchemin avec une miniature en
01',
intitulé
de Coppelle
a
la Spagllola;
les lettres imprimées de sainte Catherine
de
Sien.ne; les Épltres et les Évangiles imprimés en langue vul–
gaire; un .livre espagnol traitant de sujets reli¡;ieux, un recueil
manuscrit de chansons espa¡;noles avec les proverbes de Dome–
nigo Lopez; un Iivre imprimé, intitulé
Aquila cllla/lle;
un livre
imprimé, intitulé
Su/plémenl de cltl'o/liqutl,
en langue vul¡;aire ; le
Miroir de la foi
imprimé en lan¡;ue vulgaire ; un
Dante
imprimé
avec des commentaires; un Iivre de philosophie en lan¡;ue vul–
gaire ; la lé¡;ende des sainls en lan¡;ue vnl¡;aire, un vieux livre de
Ventura;
un
Donatu,;
une
Vie de Jésu.-Chri,t
en espa¡;nol; un
Pélrarqut.
manuscrit sur parchemin, en in-douze. Dans un deuxieme
cala~
I06ue de l'anDée
1516,
iI
ne se trouve plus de livre profane.