APPBNDICES.
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SIXJEME PARTIR
APPENDICE N°
t.
Par exemple, les maléfices employés contre Leonello de Fer–
rare; voir
lJiario Per¡'artse,
dans
MURAT.,
XXIV, col. 194, ad a. 1415.
Pendanl que I'auleur des maléfices, un cerlain Benato, qui élait
d'ailleurs un bomme mal famé, enlendail sur la Piazza la lecture
de la senlence qui le condamnail,
il
y eut tout Acoup un grand
bruil dans les airs, suivi presque aussitÓl d'un lremblemenl de
terre ; Lous les assislanls s'enfuil'enl ou furent renversés ; on dit
que ces pbénomenes s'étaient produits paree que Benato
hal1ea
eIIiama/o e/ Icongiura/o il dialJolo.
-
'ous ne parlerons pas de ce
que Guichardin
(1.
1) raconle du maléfice emllloyé par Ludovic le
More conlre son neveu Giangaleazzo. - Sur la magie, comp. aussi
ehap.
IV,
parliculieremenl p. 321 ss. - Méme au festín qui accom–
pagnait le couronnement d'un pontife, les cardinaux amenaient
chacun leur sommelier et apportaient leur vin, • peut-étre
paree qu'on savait par expérience que sans cela
00
empoisonnait
le vin des convives •. Celte coutume élait générale A Rome et
subsislait
sine Injllr;a ;nlll/an/il.
-
Bias.
OIlTIZ,
[/inerari"", Adrialli
l/J,
ap.
Pnuz ,
Mileell.
(ed. Mansi), 1, 380.
APPENDICE N° 2.
Alezandra ah
A/~zandro:
lJjerum g.nialitrm,
Iibri VI (Colon. 1539), est
pOOl' les histoires de démons et de prodiGes dans I'ltalie de ce
temlli-IA une source de premier ordre ; surlout puisque l'auteur,
qui est ami de Poolanus el membre de son académie, a assisté lui–
méme aux J'aits qu'il raconle ou qu'il affirme les tenir de Lémoios
absolument diGnes de J'oí. Lib. VI,
C. XIX :
Deux coquina el un
moine altaqués par des diables, qu'ils reconnaisseot Ala forme de
leura pieds el qu'i1s repoussenl tant par la force qu'en multipliant
les signes de croix. Lib. VI, cap.
XXI:
Le serviteur d'un prince
cruel, jeté en pri$on par son mattre pour une faute légere,
invoque le diable, est miraculeusement tiré de
S8
prison et y est
eosuite rameoé de méme; dans I'intervalle,
il
a vu le monde des
enfen;
iI
moolre au prince sa main consumée par les f1amme.
~ternelles,
lui révéle au oom d'un morl les secrets qui avaieot
~tt§
confiés A ce dernier, l'engage A étre molns cruel et meurt
bientót des suites de la (raYeur Qu'il
8
éprouvée.
Lib.
n,
c.
XI.1¡