U LA
DÉCOUVERTE DU MONDE liT DE
L'HOMI'tIl.
Son mil est aussi exercé que celui de n'importe quel
bomme moderne. Il admire,
iI
contemple avec ravisse–
ment le magnifique panorama que I'on découvre du
sommet du mont Albano, du Monte Cavo, d'ou
il
embrasse les cótes des États de I'Église. depuis Terracine
et le cap de Circé jusqu'au Monte Argentaro. et tout le
vaste paysage relevé par des ruines grandioses, borné
dans le lointain par les croupes des montagnes de I'Italie
centrale. égayé par la ceinture de vertes foréts qui cou–
vrent la plaine et par les lacs de la montagne qui sem–
blent tout procbe .
JI
senl la beauté de la situation de
Todi, qui tróne au-dessus de ses vignobles et de ses
oliviers étagés sur les pentes de la mon tagne, et d'ou l'mil
s'égare au loin sur de riantes foréts eL dans la vallée du
Tibre, ou des chAteau! et de villes sans nombre s'élevent
sur les rives sinueuses du fleuve . Sienne avec sa cbar–
manLe ceinlure de collines, es villas et ses couvents qui
couronnent les bauteurs, eSl le pays qu'¡¡ décrit avec
un enthousiasme particulier, parce que c'est
la
qu'¡¡ a
YU
le jour. Du reste, un simple motifpilloresque suffit pour
le charmer, témoin cette langue de lerre qui s'avance
dans le lac de Bolsena: " Des e caliers taillés dans le roc,
ombragés par
d~s
pampres, copduisent par une pea te
rapide sur les bords du lac, ou s'élevent des cbénes tou–
jours verls, constammenl égayés par le chant des grives. "
Sur le chemin qui contourne le lac de Nemi,
a
l'ombl'e
des cbataigniers el d'autres arbres fruitiers,
il
sent que
Tibur pendant l'eté,
1.
VI,
p.
S06;
le Diner all bord de la ,ource de Vico–
"aro,
J.
VIII,
p.
378;
les Ellvirons de Vi/erbe,
p.
381;
le
CouIJen/
tk S.
Martino sur la mon/agne,
p.
388;
le
Lac de Bolsena,
1.
IX,
p.
396;
la
Magnifique Deserip/ion de Monte Amia/a,
J.
X,
p.
483;
la Si/uation
tk
Monteoli"e/o,
p.
497.
la Vue de Todi,
1.
XI,
p,
554;
O.tie et Porto,
p.
562;
De,eription d.. mont Albano,
I.
XII,
p.
609.
FR.lSCATI et GnOTT!FBI\IUT&.
- comp. aussi
G.
VOIGT,
111,
p.SS-611 .