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CHAPo Ill. - DECOUVERTE DE LA BEAUTÉ DE LA NATURH. 21

globe, de méme eo ce qui coocerne le paysage, Sylvius

~néas

fait aulorité. Comme homme, 00 pourrait refuser

toute valeur

a

~néas

¡ mais

il

o'e.n faudrait pas moios

reconnaHre qu'il est peu d'individus qui

aien~

refiété d'uue

maniere aussi complete, aussi vivan te, le temps el la cul–

ture intellectuelle d'alors¡

il

en est peu qui rappelleot.

aussi bien que lui le type de l'homme de la Renaissance

a

son début. Du resle, méme au point de vue

mora l~

disons-Ie en passant, 00 ne l'appl'éciera pas

a

sa

juste

valeur, si 1'0n oe pl'end pour poiot de départ que les

plainles de l'Église allemande, privée de soo concHo

gl'Aee

a

sa ver aliIité

1

-

lei

il

nous iutéresse comme le premier qui ait joui des

splendeul's du paysage italien et qui les ail décrites avee

enthousiasme jusque dans les moindl'es détails. II con–

oaissait surtout les États de l'Église et le sud de la Tos–

cane (sa patrie); devenu pape,

il

pronta de ses loisirs

surlout pour

fail'~,

pendant la belle saisoo, des excur–

sions et des séjoul's

a

la campagne. (Comp. plus haut

t.

1,

p. 223 ss.) Mainteoant du moins, cet homme, qui

depuis longtemps souffre de la goutte, a le moyen de se

fai l'e transporter en clJ:.. .se

a

porteurs par monts et par

vaux, et si 1'00 compare les plaisirs de ses successeurs auI.

siens, Pie, qui aime par-dessus toutes choses la nature.

l'antiquité, les coostruclions élégantes, quoique simples,

apparait comme un demi-saint. Il célebre na"ivemeot son

bonheur dans le beau latin de ses

Commentaires·.

1

On pourrait aussi admettre le témoignage de

PUTINA,

Vita¡

Ponlijicum,

p.

310 ;

Homo fuil

(Pie

H)

ven,., I1Ileger, aperlllsi nil habuit

ftcli, nil,imul/lti,

ennemi de I'hypocrisie et de

la

superstition, cou–

rageux, conséquen t avec lui-meme, Comp.

VOIGT,

11,

p.

261

ss.,

et

111, 724;

mais cet auteur ne fait pas,

A

proprement parler, le por–

traít de Pie 11.

t

Les passages les plus importants 80nt Pu 11

P.

JI.

Commentaria,

1.

IV,

p.

1Saj

le PrinlemJ)I da"s la patrie.

l.

V,

p.

251;

le Séjour

4