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CHAPITRE 11. - LA

R~LlGLON

DANS, LA VIE: JOURNALlRRE. 2S5

fo rce

de

l'habilude et ),a pu.issance des pI'

~mJ'el>es

imp res-

5100S';

le g.otlt de la pompe que L'Église déployai'L mtalns

ses fe Ies con tribuait

a

l€s cnrreteair; enftn de tell!lJ)s

a

autre venait une de ces grandes,épidémies de pénitence

qui

avaient raison des ereU!FS meme les' pLus enduJ'Gis

Mais

iI

n'es , pas raisonnable, (In pa,r6iUe matiere, de

vouloh' al'rive r

a

des Ilésultats· po· ttifs et

C@TI.Stantc

¡.

n

sem,)!er ait, par exemple, que' l'attitud6 des ge s é'.cltairés

en pré;;enee des reliques

de

sa4n.ts

dtH n16Us.

~difier ,

du

m.oins en parlie"

SUE

leurs sCi'lltiments religieu:l:, Dam la

réalité .on

tr.ou

,ve des. di.fférenlaes. de

de~r.é,

trulis blen

moins sensibles

q ,U'(i)l',);

ne le v@.udrait.

C~est

tout d'abord

Venise qui scmble avoir, au quinzielI\e sie.cle" pratiquti le

cult~

des reHquesJqui

r.égnai~

al(!}rs.d'ans tou l'Oecident.

(T, 1" p..

93 ,)

Méme des, é.trangells, qui vivaient

il;

V,eníse

faisaicnt aien

d'ac.Gel~tell

ee,s

id~es

1.

Si

nous

pou ~ións

.\I1&er la s.avante P.'alioue- <L'a'lH'eS son te,pogr,apihe M.iebe!

Savonaro le

(t.

1, p.

.t84~.,

MUS

dirions qu'eUe suivait

Cexemple de Venise. Mic'bel nous raconte

av.ec

un senti–

mel1t de respect mélé de Iferreur que dans. les gJ1anas

tlang,ers..on entena, pendanl la nuit, les sainls gémir par

to.ule la ville, que le cadavre d'une sainte nono'c

d tl

cou...

vent de Santa-Cbiar.a.géWde.les.apparences

d~

la vie-, que

les. .ongles el. lBs chev.el1X ci1 e la,

aiol~e

De ce'ssenl de

pousscr" que, des qu'un danger me nace, elle fait

du

hruit, leve les bras, etc.', Quand

i1

fait la description de

la chapelle de Saiot-Aotoioe. au S:anto, l'au·teup tlombe

tout

a

fai ~

dans la réver.i'e et l'a divagarion.

A

MUan, le

I

C'est ce qu'a fait

SABBLLICO,

D/I .ilu Venettr wrbi.·.

ti

cite,

il

est

Trai, les ooms des.saints de l'Église, AI'exemple de pluBieurs phi.-

10106ues, saos

ajou·~er

les mots

S.aIlC(Uf

ou

dillus;·tna!is-

il

I'a'ppelle uve

foule de. reliques, paratt leur vaue!! un salnl respect, et se , van e

mtme, Apnopos de

q~elques-unes,

de les 31'oill baisées.

t

De laudilllll PatalJ;;,

daos

MOIUT ,

XXIV, col. lH9

a

1151.