CUAPITRR PREMIE'R. - LA
MO RA LIT~ .
2U
ave~
ses hardis vagabonds., ses mendiarnts tnsalents et
ses chevaliers rapaces, a,ffrait en sornme plus de sécll–
rité. si
131
vie humaine.y. était mieUlX gaJ.1antie qu'en
Italie ~
l\lais
ce
qlú
est ce.rtain, c'est
QlUe.
daos ce derniel' pay le
crilme prérnédité, P.afé, accomplj¡ par des tiers, ér ig,é
a
I'ét.a t
de p,r(¡)¡€essiOll, avait pl'is une guaade
e.~
tellL'ible
extellSiolil.
S~
nou considél'ons le:
brigaada~e:,
nous.v.o.yons
qu'ell
ce temp
-la
l'Italie n'a peut-étre pas élé plus aftUg,ée
de ceUe plarie que la plupart des
Iil~Ys
dll Nord; nous
constatOGS mérne que carLa:i:rlcS
Gon~rées pri~Llégiées,
telles que la Toscane, en ont moins souffert. Mais le blÜ–
ganda.gea produH des ftrgllTes essentielle.ment itallennes.
00.
ne
lroU¡\lel'(l¡gureue;ailt~uIlrs
le:"'
lIpe.dupEé.tre égaré par
la passion et tomhé de chut,e, en cbute iusquiau. rang de
chef.
de.
brigands, dont eeHe époque W}us f()Urnit entre
aulres l'exemple suivant
1
Le 12 ao,ut
M9á,
le-p ll~tFe
dQU
Nicolo de' Pelegal!i, de, Elrganolo
~
fut enfermé- dan.s une
ca~e
de fer- aUe pied, de la tour'
d~
S.
Giuliano."
al
li'er–
r,are. l1 a\lait dit deux fols sa premiere messe
j;
po,ur
débuter
il
avait" le mé-me
jioU~.
eommis un meürtr,e,
d.ont
i1
était alIé se. faire a¡bsoudre
a"
R@JJle;
dans.la,uJle
il
tua
quatre l!lers00nnes
e~
i.p,ousa.
dellix.
femmes~
I1Vec
l.es~ue.lles
il
courut le monde. Ensuite
il
assista
a
des meurtres sans
nombre, viola des femmes, en enleva d'autl'e.s. vola et
pma
sans tréve, tua enc6Te'nombl'e'de persoones e·t -pal'courut
le pays de
F
rl'are avec une bande al'mée el vétue de I'uni–
fo'rrne,
ran~0'DD'arrtJ
lOllt
l'e m()nde
e-tr
mettant
il!
mort
ceux. qui hésitaient.
a
lui.donnel' de la,nO,U1:dture
e.t
un
slte.
Si
pal" la pensée on
aj'0t1~e
l -
ces mé-faillsl tJ<¡,us
ceu~
, Diario Perrrarese.
daa.s
MURA"T••, XXIV, CQl. 812 SS. On,
se
r.ap¡;¡eJlé
l
ce I}r.UPQS la bande. dll
p,.r;eLl:e
qui,.quel.ques a.o.néils.a.vant.1 8.31,
inquié'tait les populations de I'est de la
L'olllbardi.e~