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lrfOEURS ET RELIGION.

enduire la chaise

a

porteurs du pape Pie 11, n'aurait pu

agir que par sympathic '. On ne sait pas jusqu'.ou allait

:en général la connaissance des poisons minéraux et

végétaux; le liquide au moyen duquel le peintre Rosso

Florentino s'6ta la vie

(1541),

était éyidemment un acide

violent" qu'on n'aurait pU"administrer

a

une autre per–

sonne sans qu'elle s'en doutAt. Quant

a

l'emploi des

armes, surtout du poignard, les grands de Milan, de

Naples et des autres villes avaient malheureusement

l'occasion d'y recourir sans cesse pour se débarrasser

secretement de leurs ennemis, aUendu que parmi les

trollpes d'hommes armés dont i1s avaient besoin pour

leur défense personnelle, la soif du meUl'tre était bien

souvent la conséquence natllrelle et fatale de l'inaction

el

de l'oisiveté, Bien des forfails n'auraient pas été

commis si le maitre n'avait pas su qu'illui suffisait d'un

signe pour armer la main de l'un ou de l'autre des

hommes de sa suite.

Parmi les moyens secrets de destruction, figure aussi

- du moins comme acte intentionnel - la magie ';

mais elle ne joue qu'un r61e tres-secondaire. Quand les

auteurs citent des

malf'jicií,

des

malie,

etc.,

i1

s'agit

presque toujours de cas ou I'on veut faire peur

a

un

1

p"

11

Comme7tt.,

l. XI,

p.

562. -

Jo.

Aot.

CAMPANUS,

Vila

PU

1/,

daos

MORAT.,

111,

JI,

col. 988.

I

VASAR., IX, 82,

Vila di Rouo.

-

00 De saurait dire si les

mariarres malheureux dooDaieot Iieu plus souveot A des empoi–

soooemeots réels qu'¡) des craiotes d'empoisonoemeot. Comp.

SANDliLLO,

11, nov. 5 et 54, On trouve un fait tres-bizarre, n,

DOV. 40.

Deux empoisoooeurs viveDt dans une ville de la Lom-

.

ba~die

occideotale qui o'est pas autrement désigoée; un mari

q~l v~ut

s.e convaiocre de la sincérité du désespoir de sa femme,

IUI falt bOlre un préteodu breuvage empoisonné, qui n'est autre

~?se

que de I'eau co}orée, et IA-dessus les deux époux se récon–

c.heo~.

Daos la fam.lle de Cardaous seul

il

'1

avait eu quatre

e mpolsoDnements.

De

propria "ila,

cap. xxx, L.

• Voir Al'a,pllendice n.

J.