CHA P ITRK PR E l\a ER. - LA l'd O RA
LIT~.
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forle dose d'égo'isme et de grands vices>
iL
est capable
de produire de singulíeres musions; mais awsi t.oos les
nobles sentirnenls
qui
sont resté dans le creor d'on
individu peuvent s'y rattacher et puiser
a
ceHe SQurce
des forces nonvelles. Dans un sens plus étendo
qo~~m
ne
se le figure d'ordinaire,
il
esl devenu pour les Européens
acluel , dont le développement porle le caractere de
l'indlvidualisme, la regle souveraiae de leurs acüons;
méme beaucoup de ceux. qui r eslent fideles aux:
tiradi–
tions morales et religieuses prennent sans en avoir
conscience les ré olutions les plus impol'tantes en s'inspi–
rant du
~entiment
en question '.
Nous n'avons pas
a
faire voir que
l'antiq,mté
conuais–
sait déja une nuance pa'rLicuJielle
de
ce senti'ment et
qu'ensuite le moyen age a fah!. de L'nonneor, pris dans
un sens spécial, le
p'rinc¡p'a~
mo bile d.'une cl:a:sse' d'indi–
vidus délerminée. Nous ne discuterons palS noru plus
avec ceux qui regardent la cOllsdeace seule, au Heu du
sentiment de l'honnenr"€OlDme ragent moraL par excel–
lence; sans doute il vaud.nait bien mieux, qu'il en
fOt
ainsi; mais des qu'on.
e.stobligé d'avouer qu.e les bunnes
résolutions émaoent d'une
11
co-nscience plus ou mo.;ns
troublée par l'égo'isme ",
iJ
vaut mieox appeler ce
mélange par son Dom
t.
11 est vrai que chez les ltaliens de
la Renaissance
il
cst parfois,djfbi<>iJe de' distillgner c.esen–
timent de l'honneur, de l'ambitiÜ'll' propremen dile, a'vec
laquelle
il
se confond souvent; mais ces deux é.léments
o'eu
sflbsi'stent pas morns avec feur diversité relalive.
I
S.unI'im.porlanee.
du.
point. <tboooeuI"
dan-! le' monde'
actuel,
comp_
la sérieuse étu:de
de
P'RlÉ.VOS:r-PAl\AlDO[¡r _ 1
p,.tmce noa"d4,
Ji".
lll, chapo
u.. (\0uu3ge
écrileo
1868.)'
• JI
est intéressant de comparer ce que Darwin>,
a.ans-I' •
expreJ–
lIioo des
sentim~nts
" dit,
fl
propos de la • llouaeur '.
do
seoti–
me.ntde
la honf:.e
opposé
~
la
conscienc~