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CllAP. V. - L'UOIIIME DE SOCIÉTÉ ACCOMPLI. tS9

nombre d'ar tistes néeessaire se trouvAt réuni pour qu'on

improvisAt immédiatement un coneert. (Dans une de ees

eolleetions on voyait aussi une foule d'instrumeots fabri–

qués d'apres des dessins et des descriptions anliques; seu–

lement

0 0

ne dit pas si quelqu'uo savait en jouer et

que} effet ils produisaient.) 11 ne faut pas oublier que

ces instrumeots, avec leurs formes éléganles ou bizarres,

constiluaient de véritables curiosiLés et se laissaient

grouper de maniere

Batler les yeux. e'est pour cela

que souvent ils trouvent place dans les collections

d'autres objets d'art.

Outre les virtuoses propremeot dits, les exécutants

sont, ou bien des amateurs isolés, ou bien des orcheslres

entiers d'amateurs, qui forment une sorte de corporation,

une

académie

I ".

Il Yavait aussi de nombreux peintres

et sculpteurs qui étaient bons musiclens et qui égalaient

souvent les maUres de rart. - Aux personnes de con–

dition on déconseillait les instruments

vent pour les

raisons· qui ,

ce qu'on prétend, ont arrété autrefois

Alcibiade et Minerve elle-méme; la sociélé

éléga~te

aimait.le

chant, soit seu], soit avec accompagnement de

violon ; elle cultivait aussi les quatuors d'instruments

cordes' et le piano,

cause des ressources qu'il offre;

L'AccadclFlif/ de'filarmomcl

de Vérone est déj:. citée par V!SARI, Xl,

.3S ,

da~s

[lie de Samnic/¡ele.

Des 1480 s'était I'éun ie autour d6

Lauren t le Magnifique une • école d'harmonie " composée de

quinze membres, parmi lesquels se trouvait le célebre or¡;aniste

et facteur d'orgues Antonio Squarcialupi. Comp.

DELÉCLUZB,

Florence

e/ leS

uieissitlldes,

vol. 1I, p.

256,

et, pour les détails ,

REU–

MONT,

Loren,o di Medici,

1, p.

177

ss.; 1I, p.

471-473.

Marsile ricio,

par ex., prenait part

ces exercices, et

donne dans ses !eUres

(Epill.

73,

lIJ,

52,

' 5)

de remarquables préceples rel ative–

men t

la musique. Léon X seml)le avoir hérité de Ion

p~re,

Lau–

r ent, la passion de la musique. Pierre, le fils alné de Laurent.

pal'ail aussi avoir eu beaucoup de gollt pour cet arto

cortigiano,

tol.

56;

comp. fol. 41-

• Qllallro viole da arco,

ce qui prouvait certainemeat un haul