las
LA SOCUiULlTÉ BT LES
FETBS,
une pelile viUe
1;
on croit retrouver les traits du secood
daos I'ApoJlon du Parnasse de Raphael. Daos le cours du
seizi~m e
siecle se forment des virtuoses pour tous les
genres d'inslruments¡ Lomazzo cite (vers 1580) trois
arlistes renommés qo1 excellaient dans le chaot et daos
l'art de jouer de l'orgue, du luth, de la lyre, du violoD–
celle, de la harpe, de la cithare, du cor et du trombone;
iI
vondrait voir tigurer leurs portraits sur les instru- .
ments dont ils tiraient un si merveilleux parli
1,
Trouve–
rail-on de pareils jugements hors de I'Italie, en supposant
que les mémes instrumeots eusseot existé partont
a
cette
époque?
. Ce qui prouve mieu! que tout le reste queUe variété
d'instrumeots 1'l1alie possédait, ce sont les collections
que les amateurs se plaisaient
a
faire, A Veoise, daos
eette ville
si
passioonée pour la
mu~ique',
il
Y avait
plusieurs colleclioos de ce genre
i
il
suffisait que le
I
Leoni. "ita anonyma,
dans ROSCOR, éd. 80S51,
XII,
p.
t11.
Est-ce
pent-étre le violoniste de la galel'ie Sciarra? Dans la métbode de
lu tb de Gerdes (t552)
il
Y a quatorze numéros de Giovan lIfaria. -
Un certai n
Gio.van lIIaria de Cornelto est cité avec éloge dans
l'Orlandi/lo
(tlilano,
t584,
IIJ,
27).
!
LOMAZZO,
Trattato
dell'
arle deUo piuura,
p.
347
ss. Dans le
tex.teiI
n'est pas question de ce désir. Est-ce ¡:.eut-étre une
in ~erpréta
lion inexacte de la pbrase qui termine le traité ;
El insi'me si
n
pOSSO/lO gl·atiosamente rappreselltar cOllviui et si",ili abbellimenti, cAe il
pillore leggendo
;
poeti et gli hislorici pub, trovare copiosamente et anco
u 8endo ingenioso et ricco d'invemiolle puo 71er se sle3lo imaginare?
En par–
lant de la Iyre, 1'3uteur nOIDlDe Léonal'd de Vinci, ainsi qu'A l–
pbonse (duc?) de Ferrare. II I'éuuit en gpnéral les célébriLés du
siecle. II ya dans le nombre plu ieurs J uifs. - La plus grande
énumél'alion de musiciens du seiziéme siecle, formant une géné–
rati on plus ancienne et une autre plus I'écente, se trouve dans
Rabelais; voir le • nouveau prologue. du Hvre
I V.
-
Un vir–
tuose, I'aveugle Franccsco de Florence (mort en
1390),
reQoit la
couronne de lau rier des mains du roi de Chypre, présent
ti
Venise.
• SANSOVINO, venezia, fol.
t38 ;
e
llera cosa, cite la musica ha la Gtia
propria ,ede
i/l
qUe8la Cilla.
(Comp, aussi
Sabellico
dans le passage
qui sera cité dllns la note
3,
page
180),
Naturellement les
mémes amaleurs collectionnaient aussi des recueils de musique.