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LA SOCIABILITÉ ET LES FJ!: T ES.

s'appliquaient

a

développer chez l'individu non-seulement

la force et l'agilité, mais encore la bonne

gr~ce

¡ nous

avons

a

cet égard des données positives. Il suffit de

rappeler le grand Frédéric de Montefeltro

(l.

1, p. 56),

aimant

a

diriger lui-méme les jeux des jcunes gens qui

lui avaient élé confiés.

Les jeux et les exercices des gens du peuple ne diffé–

raient pas sensiblement de ceux qui élaient répandus

dans les autres pays occidentaux. Dans les villes mari–

times, les régates venaient nalurellement s'ajouter aux

fel es populaires

¡

depuis longtemps les régates

véni~

tiennes étaient justement célebres

l.

Le jeu classique de

I'ltalie était et est encore aujourd'hui le jeu de paume¡

il

est possible qu'a l'époque de la Renaissance ce diver–

tissement ait cté cultivé avec plus d'ardeur et plus d'éclat

que dans les autres contrées de I'Europe. Toutefois

il

n'est guere possible d'appu yer cette supposition sur des

témoignages posilifs.

e'est id le Iieu de parler aussi de la musique

t .

Vel's 1500,

les compositeurs étaient encore presque tous des mait res

de l'école fl amande, que leur talent et l'ol'Íglnalilé de

leurs reuvres rendaient l'objet d'une légilime admiration.

I

S!NSOVINO, Venezia, fol. 172 ss. On di t qu e les I'égates sont

nées de I'habitude d'aller au Lido, oil I'on tirait de I'arc; la

grande régal.e r,énérale qui avait Iíeu le jour de Saint-Paul était

légale depuis 131 5. - Autrefois:t Venise on monlail aussi beau–

coup :t cheval, avant que les rues fussent pavées et que les ponls

de bois fussent changés en ponts de pierre voOlés. Pélrarque

(Eput. senilef,

IV, 3, Fn.l.C.l.SSETTI, vol. 1, p. 227 ss., el les no tes de

Fr., p. 235 ss.) décrit en 1364 un mQunifique tournoi de cavaliers,

qui eut (jeu sur la place Saint-lIlarc; vers 1400, le doge Steno

avait des écuries aussi belles que celjes de n'importe quel prince

italien. Pourtanl, depuis 1291,

iI

était généralemenl défendu de

circuler :t cheval aux alentours de cette place. - Dans la suite

les Vénitiens passel'ent nallll'ellement pourélre de mauvais cava–

liers. Comp. l'AnlosTE,

Sal.,

V, v. 208.

, Voir

~

I'appendice

no

2.