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LA SOCIABILITR ET, L E

FgTr .

entendre cela d'une ma niere ab olue, vu que I ca les

du moyen Age te ndent plus ou moin

~

rep rallre, ne

fü t-ce que pour affl rme¡' qu'elles ne ont pas

in férieu~cs

aux cla ses prlvilég iée de aulres pays de 1Eur pe; mai

la tendancc générale de I'époque, c'était la fu ion des

différentes couches de a société dans le sens du monde

moderne,

Ce qui conlribua surtout

a

,hAter cette fu ion, ce fut

la réuoion des noble et des bourgeois dans les villes,

réunion qui remonte au douziéme .iécle au moios

I

i

iI

en résulta une certaine communauté d'existence et de

plaisirs

i

du moment que la noblesse De s'isoJait pas dans

ses chAteaux, elle restait exempte des préjugé que cet

i~olement

fai ailoaltre allleur , Ensuite l'Église De con–

sentitjamai en Italie

a

étrc un débouché pour les cad-ets

de famille et

a

les apanager omme cela se faisait dans

le Nord; souvent,

iI

est vrai, des évéchés; des canonicat ,

des abbayes étaient donoés pour le motifs les moins

avouables, mais du moins i1s ne l'étaient pa exclusive–

ment pour récompenser la Daissance, et, ¡les é éques

étaient plus nombrenx, plus pauvres qu'ailleurs, 'ils

n'avaient, en général, rien de ce qul plaliait si baot les

rJrinces séculiers,

illI

demeuraient, par contre, dans la

ville ou était leur cathédrale et formaient avec leur cha–

pitre un élément con idérable de la partie cultivée de

la population. Quand surgirent des princes absolus et

des tyran , la noblesse eut dans la plupart des illes

tootes les occasions el tou les loisir de e créer une vie

(1. J,

p.

166)

d'io ouciance et de plaisirs délicats, De di r–

férant guere de celle de bourgeois riches. Lor que apres

I

Quand une famille noble piémontaise babitait

UQ

chAteau

~

la

Campa¡;De, le fait frappait ,omme une exceplioD. B.lNDOLJ,Q,

parle U, DOT. 7

(?)