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526

LIVllE QUAl\ANTE-QUATl\IEME.

populalious désolées, des blessés expirauIs au lusof, enlouré par les partisans les plus exallés

milieu des llammcs, el qu'il él"ilerucl pour lcur de la guerre, el nolammenl par les :igeuls an–

hunrnnilé, fiichcux pour l'honneur de tous, mais glais accou1·us pour le surveiller, hésila d'abord

parliculicremenl dommagcable pour la pl'Ospé- ¡, recevoir pcrsonnellemcnl M. de Laurislon,

rilé de la llussic, de continuc1· un pareil gcnrc dans la crainlc d'élrc compromis, el appclé un

de gucrre; c¡uc s'il vcnait fuh·c une lellc dé- lraitrc, commc Barcia

y

de Tolly. 11 cnvoya done

marche, ce n·cst pas r¡uc ce gcnrc de guerrc cut l'aidc <le camp de l'cmpcrcur, princc Wolkonsky,

cmbarrassé les

Fmn~nis,

car jusc1u'ici on n'avaiL

pour rcccvoir el cntrctcuir le générnl Laurislon

pas réussi

il

les cmpcchcr de vine, témoin l'a- au c¡uarlicr de Bcnniogscn. M. de Lauriston, of–

bondancc donl ils jouissaicnt sur les ruines fu- fcnsé de ce procé<lé, rcfusa de s'abouchcr avcc le

mantcs de Moscou; mais parce qu'ils voyaicnt prinec Wolkonsky, el rcntra au quartier général

:ivee rcgret qu'on imprimdl

a

une gucr1·c loule de Mural, disant qu'il n'cntcn<lait lraile1•qu'avce

politiquc, terminable par un traité facilc

a

con- le génfralissimc lui·mcmc. Cctlc ln·usque rup-–

clure, un caraetcrc révoltant <le barbarie et de turc de rclations

a

peine commcncécs inquiéta

hainc irréconeiliablc.

cepenelaut l'élat·major russc. Si dans les rangs

Deces insinuations

a

des paroles de paix il 11'y iul'érieurs tlc l'arméc la passion contrc les Fran–

avait pas loin., et on était sur une pcnlc qui ne i;ais était toujours ardente, daos les rangs plus

pouvait manquer d'y conduirc asscz rapidcmcnl. élcvés on commcni;ait ¡, se dil'iscr,

a

trouver

Si

Oíl

l'écoulait, M. de Lauriston al'ail missiouele

cqllc gucn c bien atrocc et bien ruincusc, et

a

s'avancer davantagc;

il

dcvait dirc qu'il

y

avnit ne plus rcgardc1· les

ft•tmgais

commc les

autcu1·s

dans la elcrnict'C brouille bien plusde malcntcndu ele !'incendie de

~Joseou ;

on sentait en ún mol

que de causes véritablcs d'inimiliés, surlout d'ini- sa colCI'c diminuc1· avcc son sang si ahondam–

mitiés implacables, et que c'étaicnt les cnnemis mcnt répauelu. Ou n'aurait clone pas voulu qu'on

eles dcux pays qui s'étaient iulerposés entre les rcndit toutc paix absolument impossiblc

1 •

Les

deux souvcrains pour les brouillcr au profit de cnnemis cux-mémes ele la paix rcgrellaient la

l'Anglctcrre,

JI

elevait insinuer que la paix scrait conduilc tenue envers le général Laul'islon, par

focilc,etque,sila llussic

la

désirait, les conditions un lout autrc motif. Comprena1\t tres-bien la

n'cn scraicnt pas rigoureuscs, 11 dcvait cnfin mct- situation des Frnn<;ais, scnlant l'intérét qu'on

trc tous ses soins

a

obtcnir au moins un armisticc

avait

a

les rctcnir 11 Moscou, daos celtc Capoue

provisoirc, qui épargnút l'cffusion du sang, effu- bien atlt'ayante eneorc quoiquc inccndiéc, crai-

sion inutile r¡uant

a

préscnt, puisque aucunedes gnant qu'unc rupture aussi offcnsantc ne les al-

deux armées ne scmblait disposée

ii

tenter qucl- tira! pleins de colcreel de résolulion sur l'arméc

que ehose de sérieux. Certcs,

a

desccnrlrc ¡,ele russe, qui n'était ni renforcéc ni remisc, ils

tclles démarches, tout victorieux qu'on était, il

rcgreltaicnl qu'on cut si mal aceucilli l'cnyoyé

cut bien mieux valu ne pas commencer une de Napoléon, et voulurent qu'oucourut en quel-

gucrrc aussi

fo

tale, et on pcut dirc que M. de que sortc apres lui. Le rusé Bcnningsen, qui

Laurislon était bien vengé ence momcnt du pcu joignail la fiucssc

a

l'audacc, tachade voir Mural,

el'accueil que ses conscils avaientre<;u

a

Parissix s'cnlrctiut a\'ec lui, profilade sa facilité pour lui

mois auparavanl. Mais pour un bon ciloycu la arrachct• bien des al'cux rcgrettablcs, et en lui

vengeanec qui sort des malhcurs <le son pays

exprimaut un désir de la paix qui était fciut,

n'est <pi'un malheur ele plus.

l'amcna 11

en exprimer un qui ne l'étail pas, et

M. de Lauriston partil le

1,

octobre, aprcs qui n'était que trop visible. Des rapprochemenls

s'éti·e fait précédcr auprcs du général Kutusof scmblablcs curent licu prcsque spontanémcut

par un billet qui annon<;ail son désir cl'un entre- aux avanl-postcs, ent1·c des officicrs de dil'ers

ticudircet avec lechefde l'arméc russe. 11 an·iva

grades, et il s'établit une cspcce d'armist.icc de

au camp cnncmi le jour mémc. Le prudcnt Ku-

I

fait, ¡,la suite duc1ucl il ful conrenu qu'on 1·ecc-

1

Lc grnCral Cl;iuscwilz, daus .:.cs in1C1·cssa11lsfümoirrs !>i

\'ohjclc:sscuticl tic la t;uerrc. Cellc as:.crlio11, 1¡uoiquc vl'aic,

rcnqilis dcsens cld'im¡rnrtialilé, ditfol'lncllcmcnt que In

fa-

u'cntpéchc pas c1u'il ycUt nussi uuc p:trtJecalcul dans l'uc-

~1!IT~~f~1I:~:~11~~f:I~~~

1

¡~¡;~?fl;f~if::E~;~;i~~f

néral Clauscwih, Alltmand et Prussicn, Ctait 11awrcllemc11l

su1·c

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Ja \'CritC.