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L'UNIVERS.

établit son quartier général, et ou

il

vit

une baine implacable. Le général roya–

ses forcPs se grossir de plus de quatre

liste fut récompensé de sa victoire par

mille partisans.

11

fut bientot rejoint

le titre de comte de Buaqui. Castelli

par Castelli, républica in

inttaitable

fut mandé a Buénos-Ayres et Jeté en

qui, disait-on, avait fait fusiller sur la

prison , ou il mourut de honte. et de

place de Potosi, le gouvern eur de cette

chagrin, ·l'année qui suivit sa défaite.

province, le pr-ésident de Charcas et

Tandis que la liberté perdait du tet··

un ofücier dP. marine, fils de l'amiral

rain au Pérou, elle marchait

a

grands

Cordova. Frappés de terreur apres des

pas dans le nord. Bolívar avait paru,

actes aussi énei:giques, les Espagnols

et son courage avait foit changer la face

abandonnerer•t leurs ·positions

a

l'ap-

des affaires. Api·es des alternatives de

proche des patriotPs; des ce moment,

revers et de victoires que nous ne pou–

toute opposition étant anéantie, la pe-

vons raconter ici, et qui, d'aille.urs, ont

tite divisionquiavait recemmentquitté

trouvé place dans d'autres parties de

'les bords de la Plilta, put célébrer le

l'

Univers pittoresque,

le Vénézuela et

premiet" anniversaire de la révolu-

la Nou velle-Grenade avaient proclamé

_tion dans le palais des Jncas,

a

Tia-

leur ind épend anoe. Quant au Chili,

il

huanaco, pres de la fronti ere nord-

fot

reconquis pat' le partí royaliste. Le

ouest de la vice-royauté,

a

690 lieues

Pérou donna des preuves manifestes

de Bu.énos-Ayres.

.

de l'esprit révolutionnaire qui com-

1\Iais les avantages qui se.mblaient

men~a it

a

l'agiter. Les Indiens des pro–

as~urés

par cette heureuse campagne,

vinces de Cuzco, Guamanga et Aré–

furent compromis et neutralisés par la

guipa

,"s'insur~erent

contre les Espa–

conduite coupable de CastPlli. qui,

gnols, et comme le pro

jet

hautement

tandis qu' il rejetait les ouvertures d'A-

avoué de leur chef, Pumacagua, était

basca!, vice-roi de Lima, se livrait a

de donner l'indépendance au Pérou

la débauehe et négligeajt to utes les pre-

tout entíer, un a sez grand nombre

cautions propres

á

mettre les patriotes

de créoJes, séduits par ces patriotiques

a

!'a brí d'une attaque. Le vice-roi, lui,

desseins, se rangernnt sous sa ban–

n'a va it pas été au

i mígligent. Le gé-

niere. Mais les efforts de cette multi–

néral Goye.rieche;nomme commandant

tude sans armes se brisere11t coutre la

des forces royali tes , tita 4000 hom-

fougo.euse a<;tiv ité du général Ramirez.

mes de Cuzco et d'Aréquipa, et alla

Pumacagua fut (Ju nombre des

victi~

prendre posit,ion sur la rive septentrio-

mes, et la terreur qu e répandirent au

nale du Desaguadero,

a

deuxjournées

loin les sanglantes exécutions ordon–

de marche des indépentlants. Anté-

nées par les maitres du pays, produisit

ri eumnent

iJ

ces mouvements, une

uu calme apparent qui dura jusqu'a

suspension d armes avait rté convenue

l'arrivée de San-Martin, en 1820.

et arretée¡ .H restait encore six jours

Parrni les patriotes qui furent impi–

avant l'exµivatio n de l'armi tice; mais

toyablement sacri!iés en cette circon–

Goyener.fue, dédnignant de ten ir un en·

stance, un historieA slgnale un jeune

gagemení.pri§·avec.desrebelles, attaq11a· poete d'Aréquipa, nommé Melgar, et

et défit Caste>li et Balcarr.e

il

l:luaqui,

dont la triste destinée excita des re–

le

20

jllin!18l kE,esdébrisdes forces in-

grets universels. Miller l'appelle . le

dépendantes·chercherentun refoge dans

Thomas .Moore du Pérou, car il était

la ville de Jujuy, situéea 236 li eues au

dit·il, musicien habite et poete élé–

sud d\I champ de bataille. Malgré la

gant; il a conÍposé des .mélodies dont

défaite de Balcarce, Guyeneche ren-

J'auteurde

La.lla Rookh

aurait pu etre

contra, dans sa marche en avant, une

jaloux. Ut1 vif

cha~rin

avait arraché

a

vive opposition de la part des habitants

sa muse ces plairltes harmoni euses, f)Ue

de Cochubamba, de Santa-Cruz et de · tout le monde connait et chante encore

Chayanta, villes importantes, et dont . dans sa patrie.

la population, indignée des cruadtés

Abascal fut remplacé dans la vice–

commises en son nom, Jui avait voué

royauté de Lima par le général Pe-