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L'UNIVERS.
nouvelle s'en répandit dans cette p;ir–
tie de l'A.nahua e la plus rapprQchée de
l\lexico, par des émissaires de Qua–
uhternotzin porteurs de tetes espagno–
les comme témoignages de la victoire.
lis
annon~aient
que les dieux, satis–
faits par le s:.rng des prisonniers im·
_molé· , avaient promis que sous huit
jours
tous
les Espagnols
seraient
anéantis.
Cette prophétie
trouva
créance parmi les superstitieux In–
diens . Ceux qui étaient restés neutres
se préparerent
a
combattre
pour
l\Jexico. Quelques Tlascalans meme
déserterent.Toutefois la plupart d'en–
tre eux et leurs chefs demeurerent
fideles, et le prince de Texcuco resta
!'ami le plus dévoué des Espagnols
malheureux. Il en fut ainsi des Oto–
mies, qui , attaqués par les gens de
l\Jalinalco ' demanderent secot.irs
a
Cortes. l\Ialgré sa position difficile,
il
ne leur fit faute; un de ses capitai–
nes avec deux cent hommes de pied
alla chatier les rnontagnards. Leurs
vo
isins, lesl\Iatlaltzincas de la vallee
de
Tolor.an,furent défaits par San -
doval,
a
la tete d'une centainc d'Es·
pagnols et de quelques millier d'In–
diens. Ces nations vaincues deman–
tlerent la paix et offrirent de se join·
tire
il
Cortes, qui accepta leur
ser–
vices. Toutefois il ne reprit l'offensive
qu'apres avoir laissé passer le temps
prédit par les oracles mexicains pour
Ja destructioQ de son armée. Cette
inaction politiqueeut pour résultat de
convaincre les pretres mexicains d'im–
posture aux yeux memes de tous les
peuples de l'Anahuac, qui, apres aroir
un rnstant douté de la fortune du gé–
néral, revinrent en foule sous ses dra–
peaux. Mexico ne compta plus urJ seul
allié.
,Instruit par l'expérience, et cédant
aux avis tlu chef de Texcuco, homme
sage et prutlent, Cortes changea son
systeme d'attaque.
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ne procéda plus
que par masses, avec une grande len·
teur, bn'llant ou rasant les maisons, et
comblant les fo sés
a
me ure qu'il
avancait. Forcés 'de se replier, les
l\lexicílins, tont en se défendant avec
courage, voyaient chaquejour une par–
tie de leur ville tomber anx mains
l'autrc sa massue, et combattit corps
a
d'un vainqueur qui ne commettait plus
corps un autre chéf mexicain. Dans celle
de fautes, qui ne hasardait ríen, qui ne
nou»eJle affaire une fl eche Jui trarnrsa le
s'engageait qu'avec la plus grande cir·
hras droit, ce c¡ui ue l'enrpecha pas de e
conspection, et s'établissait ensuite
mesurer encore avec un général ennemi
snr le terrain conquis de maniere
a
c¡ui l'avait défié, et <l.e l'étendre mort d'un
ne pouvoir plus en etre délogé. Les
scul coup.
A
pres cetté troisieme ''ictoire, . Espagnols ne se co'ntentaient pas ·de
il
se sentit incapable de résisrer plus long-
leurs propres armes, ils employaient
temps
a
la douleur qne lui cansait la fleche · celles dont les Indiens tiraient si bon
restée dans son bras, et faisant un gran<l
parti, ces longues piques qui leur per–
effor~
de courage, il l'arrac?a·
Se~ s~ldars.
mettaient, en serrant les rangs,. d'at–
panserenl sa blessure et lu1 appl1queren t
tendre l'enn emi sans <.lanaer. On se
ccrtains médi.caments qni le
;;u~rire_nl
eu
battait tous les jours, et
to~s
les jours
~e.u .
de .temp_s.. Sa blessure
p~ns~e ,
1.l alla
des flots de sang _mexicain roug_issaient
1
eJorndt e
Co~ t~,
el
~ous de~x,
'1¡;0111 euse-
la terre. La famrne, plus terrible en·
·ment
pours~11v1syar
1
ennem1, eurent bean-
core aue l'épée des Espagnols faisait
coup de peine a renlrer dans leur camp."
é
'l
,
'
Necroit-on pas Jire ici une page des 'ieux
p~
o.uv~r
toutes
~es lorreu~s.
aux as–
romans chevaleresc¡nes , ou c¡uelque his-
sre
ges
jrls
mour~ient
par n11ll1ers.
I;e~
toire des héros scandinaves au mo) en malad res contag1euses, autre calamite
ftgc?
de' la guerre ,_ les d.écir:iaient
encor~;
Cette relation d'Ixtlilxocbitl donne sur
et cependant 1ls re1eta1ent
ave~
me–
l'hisroire de la conquele du Mexique des
pris les propositions de paix dont Cor
dctails qui ne se 1rou\•cnt ni dans les lert.res · tes faisart précéder chacune <.le ses at–
dc Corles, ni dans Gomara, ni daos Ola-
taques.
vigéro. Je ne parle pas deSolis, qui n'a que
Les Espagnels
avan~ant
toujours,
la rnleur d'un panégyriste élégant.
les
trois divisions pénétrerent enlin