l\CEXIQUJ~.
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tagés entre les Espaguols et leurs al–
Jiés. Cortes fit éle1·er dans la capitale
des Tepej"l.lcans quelque fortifications,
et tui donna le
110111
ele
'egnra
della
Fronfe1·a
(') .Le Mexicuin
, qui oc·cu–
paient quelque
autrcs cités de cette
partie de
I'
nahunc ou il comptaient
l
ilusieurs
lwf
tribu.taire ,
t
dan
'une de qurllrs (
l
tzoca n) commandait
meme
un
prince du ang royal, furcnt
batL11 da ns toutes les rencontrcs, soit
par Cortes en personnc, oit par ses
api laine , qui opércr nt particuliere-
111c11L
1>ur
toul c la li gn de com111unica–
tion entre Tlascala et la Vera-Cruz.
Dan une
ru le de ces
e~µédition
, la
fortuue trahiL le
ourage ele
E
pa–
i;nols; qu111re-vingt cl'entre eux, ous
lt:s
onlrcs d •Salcedo, chnrgés
ele
s'em–
¡wrcr deTochtepec, grande vi ll e située
sur la ril•icre Papaloapan, ou les
Iexi–
rain
tenaienL
~arni
on, furent échar–
pés,
tous pément.
II
furent bien
ve11gés par uo autrc détachement ous
Je ordre de Ortlaz et Davila; la ville
fut prisc,
saecngé~
les
,Me~icains
anéu11 Lis; le sang inclien coula a
~ot
;
mais oettc terrilile revanche ne rendit
pa
a
orte
les quutre-vingts bi·aves
qui. dans sa position,
fai
aie11t un
grand vide dans
e
rangs.
Cette campagne <le quelques moi
eut Loutefois tl'br.urcux
ré
ultat ; elle
n•ntliL aux E pagnol , avec lenr an–
·i1:111H~
foergie, le
entiment tle leur
su¡wriori t ; elle a couturna les
Tia -
Cll
<lllS
a
agir de CODCerl avec
CUX,
U
e
f,1111iliuristll' arce In tli ci pline
t la tac–
tiquc curopécnne. Elle enrichit leur
puys
de dépouines de tous leurs voi–
sin · vai11cu
; elle imeata leur alliance
:wcc lt>
troupe
de
Cortes, par le plu
pui ant de tous les lien , l'interel.
(') L
'illes alor impro'
iic
sn11
lcxiquc
pnr
les
E>¡mguols
n'étnirnl
ordiuni1·cmc11l
'l'''un nooi nou"enu do11n;
il u11' nocil'nnc
\ ill • imJi
11110,
do11'
luc¡ucJIL'
011
CIC'\'Oil
Uf\
ícn
t
oü l'on
plnc;ail
qul'lc¡ur~
i11,alii.l1•-.,
oi1
l'on
élnblrs-nit
1111
rt•rtoin
nombre d'offici crs
ci'
1ls
l'I
<ll'
Jll!;C'·
U1•1111i ·
louglcmp
le nom
de S1•¡;ura tlt•lla Fron1 c111
c>I
oublic,
r l
Tqwj
ene
ou
1opt•nca,
comnw le prouon–
ccul
Je
füpn¡;nols,
e~i
le encorc.
Elle les disposa
a
lui tout accorder, as–
suré de vai ncre avec lui. Son heureu e
étoilc rcparut brillante. Des hommes
lui arri 1•erent , ur lesquel il ne comp–
tait pos;
t, pour un gé11éra l qui corl'l–
n111ndait
a
peine
a
quotrc e nts soldats,
deux ceu ts brave
de plus n' étaient
pos d'unc médiocrc valeur; il les obtint
de ceux-li1 meme qui lui voulaient le
plu de mnl, qui con piraient a perte.
Le gouverneur de Cuba, convaincu
du succe de
'arvacz, tui fit pas er
un renfort de cent hornmes et quel–
que munitious de guerre: les deux
peti t Mtiment qui les portaien t se
présenterent dans le havre de la Vero–
Cruz comme dans un port ami; l'offi-
ier qui
y
commandnit pour Cortes
11' ·ut pas de peine
a
s'emparrr d'eux,
et
a
d terminer solcl at et matelot
ii
s'attacher
il
la fortune de on généra l.
Quelque temps apres, troi autres
bll–
tirnents plus forts que les premiers
vinrent se faire prendre
de
la meme
maniere. Ceux-la faisaient'partie d' une
llottille armée par
Fran~ois
de Garay,
gouverneul' de la Jama'ique, et <les–
tinée
li
pat'tager, dan
la Nouvelle–
E
pagne,
le
terres conquises. lis
avaient été poussés au nord du golfe
par les vent contraires, et la famine
les obligeait a chercber des vivres dans
Je port de leur ennemi. Comme les
premier · , il quittere11t le service du
chef qui les avait en"agés, et se don–
nereot
a
Corte . D'autres encore vin–
rent gros ir sa troupe. Dans le
m~ine
port ae la V ra-
ruz eutra, ver cette
époque, un IJtltimcnt européen chargé
de munition . Corte acheta toute cclte
car9ai on; il Ja paya généreusemenl;
el
1
équipage, séduit par l'or qu'on tui
prodiauaiL, ne voulutpmai reprendrc
la mer.
II
alla trouver le généra l
a
Th.1s–
cala.
JI
n'e t pa
!Je oio tl 'ajou ter qu"il
fut au si bien
re~u
que les nutre . Por
Lou
e
évéqements, l'armee ele Corte
e t1·ouva augmentée de cent qualre–
vi11 a hommes, ele vingt hevnux , for–
ce · trop peu con idéraule pour111erite1·
qu'on en
f1t
me11tion dan
l'histoire
d'aucune autre partie du globe, mais·
qui , en mériquc
il
cette µoque, pre–
n<1irn Lune importancc relativo, et déci-