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SOR LES TERRES DE ' DRAKE.

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tles sans nombre, ces Archipels fertiles, épars dans le

GRAND ÜCÉAN , toutes ces

Ter~es

, enfin , dont la

formation, ainsi que l'origine de leurs habitans, offrent

un champ si vaste aux systemes du Physicien, et aux

méditations du Philosophe; quand on a sous les yeux

tous ces prodiges, qu'HoMERE n'eut pas osé propase•

a

la croyance des Grecs, et qui sont poi¡r nous de¡

vérités prouvées ;

la plume de la critique tombe de&

mains ; et l'on ne sait plus qu'admirer les grand11

hommes c¡ui, avec de si

foibles moyens, opérerent

de si grandes choses. Eh,

!

qui oseroit faire un re–

proche

a

ces premiers Navigateurs d'avoir ignoré ce

que leur Siecle ne pouvoit leur apprendre

!

P eut-etrc

avec plus de connoissances

eus~ent

- ils osé moin s. -

R endons- leur graces

lutot de ce qu'ils n'ont pas tout

fait : car, si,

a

la gloire de découvrir

ils eussent pu 1

joindre le mé i

d

ire

l~urs

écall!ver s, et de

d étcrmincr ave

les

p-1

ces

1¡'~1

s occ pent ;

l'honnem ilc

et de farr

,c~nn

it

e

e que

Bªs été éservé

aux Navigat urs qui, apres eux, se sont engagés dans

une carriere ou les premiers n'avoient pas laissé de

traces. La

gloi~e

est un champ

inépuisable; cliaque

Siecle y moissonne

a

son

tctur : le notre n'a pas fait

de grandes Découvertes, parce qu'il n'en restoit pas

a

faire ; mais les Siecl es

a

venir devront aux N aviga–

teurs de notre Age ces Journaux si instructifs des COOK

1

des

'deux FORSTER , des BoUGAINVILLE , des L

PÉROUSE et autres, qu'on peut appeler des Encyclo–

pédics : ils plairont , ces Journaulc , au Philosophe qul

veut connoitre

f' Homme

a

!OUS

fes périodes de

la

cjvilimion;

ils

plairon~

a

l'an)i de Ja

ature quj