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RECHEKCHES
d 'oiseaux
qu~il
es[ prcsque
impossible de
le croire.
Nous en avons fait l'exp érience.
Ces íles sont
a
huit
d~g1·és
du Tropique du 'Copricorne
».
(leí
se termine le
Récit entier de LOUVENCOURT et celui de DE BROSSES,
sur ce qui concerne les Terres dont la recherche nous a
occupés. )
On conviendra qu'il scroit bJen impossible _, d'apres
ce Récit , de se former aucune idée de la Route de
DRAKE et de la sit11ation absol ue et relative eles Points
ou
íl
a mouillé, et des iles qu'il a rencontrées. ·
lJ
y
est dit que les iles les plus éloignées' sont
a
huit degrés
du Tropique :
elles seroi nt done
a
trente-un degrés
tt
dmzi
de La.tirnde; ce qui est un ré sultat absurde qui
paroit n'avoir. pas échappé
a
DE BROSS ES; car,
a
la
suite de
a Nauation qu'on vient de lire
>
prenant
la
¡:raro e, comme Rédac
ur,
au sujet d ces dcrnieres iles,
il d
.
, d'a\Il eurs beaucoup
ecueils de BAR LA
Y
un se1 s
ID
t
1
e en.
a,J¡s cct éndroit, !;un
des plus .import ns de la. Namrtion. DRAKE, y est-il
dit, ayant ensuite naviguot vers
le Nord
,
découvrit
trois llcs, dans la plus éloignée desquelles
il
observa
qu' il n'y avoit que
2.
heurcs de nuit
~
le Soleil étant
a
huit degrb du Tropique du .Capricorne
';
et
il apprit
des habitans
>,
qu'il n'y a pas de nuit du rout I'orsque
e n'est que 7 degrés dans la Refation de
Flmlur.
• Les Pécherais du •temps de
Dralu
paroissent bien
plus
snvans que ceux de
B o11gai1111i//e
et de
Cool< :
mais en admi–
rant
leur éru.dition en Astronomie, on
ese
c!hcore ( tonné"
qu'ils pussen1 se ..faire si bien entendre des Anglais. •