RECHERCHiES
en étudie l'histoire pour en faire partager les bienfaiu
a
toute l'Espece humaine; ils exciteront le zele des
Astronomes qui verront, a la fois , et le perfection–
nement que I'Art nautique a déja obten u des trav,aux
de l'Astronomie, et celui qu'il en attend encore; ils
exposeront aux yeux du Cosmographe , des tableaux
fideles des diverses parties qui composent !'ensemble
de ce Globe terraquée; enfin, ils assureront la route·
du Navigateur dans l'obscurité des nuits, et ils entre–
tiendront des communicati9ns faciles entre toutes les
portions de la T erre habitab le.
JI
seroit cependant malheureux'
il
pourroit etre
funeste a l'accroissement des
connoissanc~s
humaines ,
que
les N avigateurs ,
les Savans ,
les G éographes ,
s' imaginassent
ue la carri ere est parcourue; que tout
e t fait : -
il
res e -e ncore beaucoup
a
faire . On ne doit
p us
t
o te,
él
ces grandes D écouvertes
pi
·ou ent ,
t1r - ;t
due
u hasard , et qui
c nsacré a
l~ímmo rta l ité
les noms de
c
a d
OTIÍs
•
rfi~is
une gloire d'un
a tre gen.re_,
moins so ide, plus difficile peut-etre
a acquérir' parce qu'elle ne se rencor¡tre pas' et qu'il
faut la chercher péniblement, une gloire de détail, si
je puis le dire' es t réservée
a
quicónque saura s'en
saisir. A la vérité , le Monde est connu par
Masses;
et
il
est a-peu-pres démon tré que, si l'on en excepte
de petites iles éparses qui se présentent sur des Routes
p eu fréquentées, et quelques T erres de peu d'étendue ,
inhabi tées et inhabitables' qui peuvent etre enfermées
dao s les glaces des
Po
les dont nous n 'avo ns pu franchir la
b arriere, il ne reste plus de T erres
a
découvrir; huis ,
parmi celles qui sont conn ues ,
il
en est plusieurs,
il
est