RECHERCHES
quelques-uns étoient des Barques sans pone et égaloient
a
peine .en dimensions ces grands Baceaux qui font la
navigation de LA SE!NE; quand on se représente le•
Vaisseaux de M AGEL LA N qui fix a les limites Méri–
dionales du Continent de
I'
AMÉRIQllE, qui découvrit
ce D étroit fameux auquel la recon noi ss ance des Siecles
a c;onse1wé son nom, qui, le premie r, osa entrcprendre
et
fit
le Voyage du
T our du Monde
',
et que l'o n voit
que ces V aisseaux, étoient inférieurs en grandeur ,
en
force, aux plus petits de nos Navires de commerce qui
.ltont les Voyages de long cours; quand on considere
que FRANC !S. DnAKE, avec une Fl otte composée d' un
Vaisseau-Amiral de
I
oo tonneaux de port , d ' un Vice–
Amiral de So tonneaux, d'une F!Ute de 5 o , d'une
Barque de
3
o
et d'une C haloupe de
1
5 ,
montés, en
d
h@1
'
u' suffi r
a
peine
a
affron te, dans la
r ir_e
les dangers d'un
· rr
¡¡orter
la terreu r et
vastanon s re s p s e
o
s
dé ·l'EsPAGNE, situées
a
'Occ!den
de
I'
A MÉ R I Q u
E'
que
la distance de -
l'EuROPE et la barriere d'un Monde en rier scmbloien t
·i.nettrc
a
l'abri de toute insulte; quand on se rappelle
qu'avec des Vaisseaux non moins freles, MENDA - A
et
Q
u IR os '
¡¡
y
a deux Siecles ' se hasarderent
a
uaverser cette
immense plaine d'eau qui occupe la
moitjé de la circonférence du Globe entre les Conti–
nens de i'AMÉRIQUE et de
i'As!E
dont elle semb loit
avoir condamné les Peuples
a
ne se jamais conno!trc;
que, dans leurs courses hardies, ils ont découyert ce>
' Voyez
la
_JoTF.
IV,
t." j
a la surte de ces
Ruherchu.