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RECHERCHES
Toute par le Sud du Cap de
HoR N :
a compter de
2 00
Heues a l'Ou est du M éridien de l'Entrée Occi–
dentale du DÉTROIT '
jusqu'a
200
lieues
a
l'Est du
M érid ie n de ce C ap ,
il
s'est entretcnu con stammen t
entre les Paralleles de
60
degrés .;. ec
6
1
degrés
t :
aucune
T erre ne s'esc offerte a sa vue sur touce sa route , aucun
signe qui en annon -rac.
J e pe urrois invoquer aussi un autre témoignage plus
d irect, celui de nocre compatriotc LA PÉROUSE; et,
sans me permettre de devancer la p.ublication de l'in–
téres'5ant Joumal de son Voyage ,
je diraí seulemcnt
q ue , sui\
1
an t le calcul de ses Routes ,
il
auroit passé
SUP
les T -.& R:RE s D E D
R
A
K E,
si elles cxistoic nt
dans••la place ou les ont tracées la plupart des G éo–
graphcs- , c'e -a- dire a 57 degrés de L aricude, et
a
J
8o
·eues <lans l
ue
-Spd~
uest d Cap de
H ORN ,
du
éTídien de la Sonie du
n'a aper-ru aucune
age d'une T erre.
J
neurs poscéríeurs
a
que les T erres qu 'i l a décou–
venes n'existent pas a la place qu'on leur assignoí t;
et, de
l'autre, le propre Journal de l'Amíral anglais
nou s a prouvé qu'elles existcnt au Sud du Contine nt de
J'AM.ÉRIQUE '
sous Je nom de TI ER RA DEL FUEGO.
Et qu'on ne suppose pas que D RA
K
E n'ait entcndu
parler que de quclques perites iles éparses qui auroient
pu arsément échapper
a
nos Navigateurs modernes
p endant l'obscuríté de la nuit : la Reli\don nous fournit
les preuves du conrraire. D 'abord ,
les premieres · Hes
auxquellcs il mouilla, avant le 6 Septemhre,
a
la Cóce
.Méridionale de la Sortie da Di.TROIT qui n'a pas plus