D E M A R C H A N D.
•~)9-
de la grosseur d'un
Canard,
et volent
a
la surface de
lamer, en battant des ai!es; qu'íls ne s'éloignent jamais
de la terre
ou
ils se retirent tous les· soirs '.
11
paroit eependant que ces oiseaux ne sont pas si
invariablement attachés
a
Ia
Terre qu'ils affectionnent ,
qu'ils ne s'en éloignent quelquefois
a
d'assez grandes
distances au farge., pour n'y
pou~oir
pas retourner dans
la rÍ1eme journée; car, du
1
3
au
22
Mai, LE SoLl?E
vit cons'tamment\ les
Manches-de- Velours
me!és avec
les
Albatros,
Ies
Damiers
1
les
Pétrels
et les
Alcyons :
et,
a
l'époque du
22,
¡¡se trouvoit
a
28
deg. et demi
de Lati:tude Sud'
7
degrés
a
l'Orient
qe
PARIS' et
a
environ
120
!ieues dans l'Ouest de la terre d'AF.RIQUE
la plus prochaine.
C'est a cette hauteu
des
Manches-de-Velours
LE 23,
on
v'
un
"-----=-:::=i
Le 25 (
25
•
S.
.
.¡.
les
Jbamzers
et les
Albatros
avol-ent rntalement -ch sparu, et l'on
commen~oit
a
voir des
Mollusques Vélettes.
On avoit passé le Tropique du Nord le 27; et le
2
8 (
22
deg. S. -
1
.º
E. )
,~
on vit des
Dorades
et
de grosses
Baleines.
Voila done de
Grandes Baleines
dans la Zone Torride.
P endant la Navigation dans cette Zone, que LE
So L
1
DE traversoit pour la quatrieme fois dans son
Voyage, on retrouva les Oiseaux et les Poissons que
l'on a coutume d'y rencontrer
1
et dont
il
a été parlé.
'
Voyage
J
/'í/e
de
Frs11ce.
Tome
l.cr, page IÍ5 .
N
1792.
Mai.
q.
M ANCllES-DE–
VELOURS.
21.
z8.