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l79

2 •

Mai.

1

MANCHES·OE–

VELOURS.

VOYAGE

et qu'en volant , ces ailes i>aroissent pl iées et former

un coude, comme qu and 'nous plions le bras.

La scule D escrip.tion que l'on ait (et elle est bien

vague )

se

lit dans I'E xtrait du Voyage du Capucin

MEROLLA' en

1

682 ' :

ce

.Avanr que d'arriver a la vue du C ap de Bo NNE–

EsPÉRANCE, est-il dit, M EROLLA vit quan.tité d'oiseaux

entre lesquels

il

nomme les

Manches-de- Velours

qui

sont de la grosseur d'une

Oi; ,

le bec long, et le plumage

d' une extreme blancheur : ce sont comme autant de

M essagers qui informent .les · Vaisseaux de l'approche

de la terre. Les

Manches-de-Velours

voltigent sur les

:flots pendan t tout le jour , et retournent la nu it au

rivage. La vue de ces oiseaux fait sauter les M atelots.

avec des trans orts de joie

»,

QUERHÓENT,

~an~

des remarques faites a bord du

N'a

¡\'¡

110Rp, e

1

ni:quées a BUFFON,

Vel

'<>ª

BuFFONy ces

Margaux

sont des

Cormorans.

C et oiseau de M er est tres-répandu dañs l'Ancien

Continen t, mais notammen t sur les Cotes d'AFRIQUE,

sur le Banc DES AIGUILLES, et dan s ·les•environs du

C ap de BoNNE-ESPÉRANCE ; mais

il

n'est pas. affecté

exclusivement a cette panie Méridionale de l'Ancien

Monde; car BERNA RDIN SAINT - PIERRE dit qu'a la

Jnuteur du Cap FIN Is TER E ,

il

vit des

Manches -de–

Velours

dont les ailes sont bordées de noir ; qu'ils sont

'

Histoirt généralt des Vo_yages.

Édit,

in+º

,

Tome IV•

page

534·

.

'