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r791.
J anvier.
19.
PAJLLE–
EN-QUEUES.
VOYAGE
,, On
con~oit
a1sement qu 'un oiseau d'un vol aussi
haut, aussi libre, aussi vas te, ne peut s'accommoder de
la captivité : d'ailleur s ses jambes, courtes et placées en
arriere' le rendent auss i pes¡mt ' aussi peu agile
a
terre'
qu'il est leste et léger dans . les airs. On a vu quelquefois
ces oiseaux fatigués , ,pu dérout és par les tempetes , ·
1
·º
On n'y reconnolt pas un des principaux Carac teres clu
Paille-en- queue
,
qui est d'avoir !es
quatre
doigts cngagés par
une metnbrane entiere : dans le des in du pied ele cet oiseau
que
Perneuy
a donné_en 'granel, séparément du corps, on voit
que
trois
doigts seuleme11t , p lacés antérieuremcnt, so nt liés
entre eux par une membrane, rnais que le quatrieme , placé
postérieurement, est iso lé des trois premiers, et totalement
I
e!égagé de la mem ra 1e.
2 "
L
l'olsea
des~lne
est •r' s-mí
1c ,
presque droit ,
e ce ui d'un
Be"C-jigue :
ce n'est pas la le
,gros
e u o'seaip ¡noir, ou de coule ur
r -lírune' avec
"!!
es
s
l
la te
a~une'd> uleur
moins fo ncée:
et le
Pail!e-m- u ue
se fai t remarquer par la blancheur de son
plumage.
4.
0
L 'oiseau dessiné par
Pernetty
n'a pas les deux longs brins
carae~éristiques
du
Paitle-m-q11e«e :
mais ce ne seroit pas une
raiso~
suffisante pour le méconno1tre, si l'on y retrouvoit d'ail–
leurs les autres Caracteres du Genre; car on sait que ces longues
plumes
se
perdent quelquefois par accident; et d'ail leurs l'in–
dividu pouvoit etre trop jeune pour avoir les deux longs brins
qu'il n 'acquiert ' dit -
011'
qu'it un cerrai n age.
L'oiseau dont on voit la Figure dans le
Vqyage
au.~
íles
Malouines
est bien qn oiseau pa!mipede ; mais ríen n'indique
que ce soit un
Paille-en-queue.
(Voyez le
Voyage
de D, Pernetty
1
Tome
l.•r,
page
13
1,
et PI.
11 ,
fig.
2. ) ·