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VOYAGE
r791.
indique l'entr ée de la Zone Torride, soit qu'on arrive
Janvier.
par le coté du Nord ou par celui du Sud, dans toutes les
1
9·
M ers du Monde que cet oise.au fréquente également.
»
P " ILLE-
J'observe que cependant
il
J1C
faudroit pas ne se
.EN-QUEUES.
croire en dedans de !'un ou de l'autre Tropique,
q~e
lorsque l'on commence
a
apercevoir des
Paílle- en–
'lueues
¡
car on voit qu e le
SOLIDE
étoit
déja
avancé
de onze degrés et demi dans la Zone
T
orride , quand
il rencontra le pr mi er oi seau de ce G enre.
ce
C'est au x iles les plus
é loign~e s,
co1itinue
BUFFON,
a
celfes qui sont jerées le plu s avant da.ns. l'Océan Équi–
r.oxi al des deux I
DES ,
telles que
l 'AscENSAO, SAINTE–
HÉLENE ,
Ro
D R r G u E ,
et ce
ll e;
de
FRANCE
et
de
BoURBO_N,
qu e ces oiseaux sembl ent surgir par choix
,et s'arreter de préfércnce
1
•
L e vaste espace de la Me,r
Atlantique du col ' du
o, d [
'Oc.
AN ATLANTIQUE
SEP
1
s
~
t traversent t oute
qui dépassen t de hea ucoup fes au tres pennes de sa queue: ces
m emes plumes l'ont füit nommer par les H ollandais ,
P;
1-Sraart,
composé de
p),¡
,
fi ce
he , et de
Swart ,
<¡uct1e ; et par fes
E spagnols,
Rabo de junco
[
queue de jonc
J;
c'est le
Lepturus
de la N omenclatu re , en Latin moderne :
Vou
-
L i1111é
lui a
donné le n om 'poerique de
Phae1011 athereus.
(
V.oyez dans la
R da1io11,
Tome
J.cr,
page
1
ip.
,
la , ote
2
. )
' On les trouve aussi en tres-grande quanti té , sur le Roclier
du
Con11t!table
pres !'lle de
Cale1111e.
~
A1arc Cawby ,
Ohservateur anglais, dit que , quoique l'on
ne voye guere les
Paille
-
e11
-
qumes
qt1'entie les T ropiques ,