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I •
J anvier.
PA!LLE–
l!N-QUEUES.
VOYAGE
»
Indépendamment d'un vol puissant et trés-rapide,
ces oiseaux ont, pour fournir ces Iongues traites, Ja
faculté de se reposer sur I'eau ("peut-hre meme
d'y
dormir), et d'y trouver un point d'appui au moyen de
leurs larges pieds entierem'en t palmés , et dont Ies doigts
sont engagés par
une
¡nembrane comme ceux du
Cor–
moran,
des
Fous,
des
Frégates
,
auxquels le
Paílle-e11-
queue
ressemble
par
ce Caractere, et
aus~i
par l'habitude
de se percher sur les arbres : cependant il a beaucoup
plus de rapport avec les
Hírondelles de Afer
',
qu'avec
aucun de ces oiseaux; il leur ressemble par la longueur
des ai les qui se croisent sur la queue lorsqu'il cst en
repos; il leur ressemble enco re par la forme du bec
qui, néanmoins , est plus fort, plus épais et légere–
ment dentelé sur les bords.
d
qu u~, ~~~
r
marquer; mali .
ouble long brin ,
impl antée
a
sa
om de
Paílle-en-
queue.
Ce
ong brin est composé de deux filets,
chacun
formé d'une cote de plume presque nue ' et
seulement garnie de petites barbes tres - conrtes; et ce
sont fles prolongeme ns de deux pen nes du milieu de
Ia
queue, laquell e du reste est tres-courte et presque
null e : ces brins ont jusqu
'a
vingt~deux
ou vingt-quatre
pouces de longueur; souvent !'un des deux est plus
long que l'autre, et quelquefois il n'y en a qu'un seul,
ce qui tient
a
quelque accident ou
a
Ja saison de la
' Voyez ci-apres les articles de I
'Hiro11ddle de Mer,
de la
Frégate,
du
Fo11,
et du
Cormorarf,