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D E M A R C H A N D.
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mue, car ces oiseaux les perdent dans ce temps : les
179
r.
habitans de
T
AITI
et des autres iles voisines ramassent
Janvier.
ces
longues plumes dans
Ieurs bois ou ces oiseaux
1
9·
vienn eñt se reposer pendant la nuit; ces insulaires en
PAILLE-
forment des touffes et des panaches pour leurs Guerriers
1
:
EN· QUEUES,
les· Cara'ibes des Hes de l'
AMÉRJQU E
se passent ces longs
brins dans la cloison du nez, pour se rendre plus beaux
ou plus terribles
' On a vu dans la Relation du Voyage de
Alfarchand (
ci-devant
Tome
f.er,page
1
60)
que les habitan$ des lles
las ilfar9uesas
de illfmdora,
entremelent les plumes de la queue de cet oiseau,
avec des plumes de queue de Coq , pour former ces beaux
panaches qui ombragent leur tete , quand ils veulent se parer.
i
Suivant
l'E11qclop/dfr 1111!t!wdºque,
les Caracteres de ce
Genre d'oiseau
s
I}
" Quatre doigts,
entieres :
ensemble
ds
membrane,s
,. Les jambe
a a·n ees
· s e
r s ,
m~rs
de
i'aqdomen, et plus courtes que
le
corp
" Deme des plame; de la queue tres-longues.
" Les
Paille
-
m
-
queues
ont le corps plein, les ailes tres–
longues,
1e
bec gros, long, dentelé
s~r
ses bords ·, mais peu
profon.:lémen t et d'une maniere peu apparente : la partie infé–
rieure des jambes dégarnie de plumes.
»
D.
Perneuy
a donné
da~s
la Relation de son
Vo_yage
au.~
1/es Malouiues,
le dessin d'un oisea4 qu'jl cr.oit etre le
Paille-
111-quwe:
" Cet oiseau, dit-i l •
fit
le tour de la Frégare, et se posa
su r le Gaillard d'avant •
OLI
il fut pris par un Marelot. -;- le
lendemain on le laissa échappe r "·
En examinant la figure que
Pernetty
a donnée de cet oiseau,
on peut domer que ce soit en effet un
Pai!le-en-queue :