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VOYAGE
179
r.
et pour qui envahir semb!e etre un besoin' ne pment
M aq.
voir avec indifférence les progres des Expéditions harn-
1
3
·
bourgeoises. Employer la force pour arreter ces progres,
llALEINEs.
étoit un moyen qui eíh pu trouver des obstacles ; la
V•clie
etPreclui.t.
corruption parut une voie moins dangereuse et plus
su re: i'ANGLETERRE débaucha,
a
force d'argen_t, les
Pecheurs de l'ELBE, les plus sobres et les plus robustes
c¡ni existent sur la 'Mer, et elle parvint
a
les attacher
sans retour
a
son service. Des-lors
HA
M B
o u
R
G vit
~iminuer
sa Peche,
a
proportion que celle des
Anglai~
s'accroissoit de ses pertes : ses Armateurs expédierent
t:ependant encore, en
1789,
n·ente-deux Navires qu'ils
plrta.gerent entre le GROENLAND et Je SPITZBERG, pour
Ja
Peche de la
Baleine
et celle des
Chiens de Mer.
P.
U S-E
la
e partage des béné–
e , la prerniere, par
EN
B O
U
RG, la
~
situation. géogra-
p
i
notal'nme t
eI
~
m re , est pi us favo–
raIJle que la O"STtIOn d'aucun autre pays de l'EUROPE:
rnais, quoique le Gouvernement respectif de chacun dé
ces États ait favorisé par des encouragernens et des faci–
Iités les opérations des· Compagnies et des Armateurs.
particuliers qui se sont !ivrés avec empressement
a
ces
spééulatrons, les résu ltats n'ont pu apporter une dimi-
1rntion sensible daos les Produits que la H OLLANDE
~t
l'ANGLETBRRE ont su tirer de ce commerce.
LA
P eche du
S
P 1T
z BE R G étoit dans les clei>–
niers temps la plos suivie, parce qu'elle ·étoit la plus
profitable de toutes : I' EURO
PE
et l'A
MÉ
R
I QUE
~nvoyoient·
cha.que année daos ce P arage cnvirot