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D E M A
B.
C H A N D.
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1·.
Mars.
J
3.
D'autres Historiens croient , et avec plus de fond e–
ment, que le Voyage des Basque-s n'eut lieu que dans
I'
Année
1
504, vers le meme temps ou les Poi·tugais
firent des Établissemens de P eche
a
TERRE - NEU:VE)
BA LEINES.
concurremment avec les
Fran~ais;
et
a
ce compte, le
rache
et
Procluit.
Voyage seroit postérieur de douze ans
a
la D écouvert e .
du Nouveau Conti'nent par· l'immortel Génois. Quoi
plus reculé que l'époqu e de l'Expédition de
Co/0111b
et le
premier Voyage des Basques. On ne peut guere douter, quand
on a lu les Histoires du
Nord ,
·que les Islan dais et les N orwé–
giens
~
les plus a(lciens N av iga.teurs de
l'Europe Occidentale ,
qui, des le neuvieme SiecTe , ail oient pecher la
Ba!eine
dans
la grande Mer , n'eussent découvert 1'
Amériq~e
par le
Nord ,
plusieurs siecles avant c¡ue
C/1ris1oplie Co/omb
en découvrlt des
parties situées sous la Zone Torride; mais cctte D écou–
verte éfoit ig orée de ceux meme qui l'avoient faite, Des le
quinzieme Si ' cle
s
p
pi av ien éta
r
sun a
dionale du
G
oen a
dépendantes de
l'Áméríque :
et ni les uns ni les autres ne se
doutoient qu'ils eussent c han gé de Continent.
JI
est assez vraisemblable que ces redoutables
Normans,
que les Réservoirs trop pleins du
Nord
commencerent, des
le neuvieme Siecle ,
a
verser sur les ·Cotes
d'Angleterre
et de
Fra11ce ,
apprirent aux
Franfaís
·et aux
A11glais
qu'on. pouvoit
attaquer la
Ba/ei1u
au large , sans attend--re qu'une fortune de
merla jetat sur les Cotes; et l'on pourroit presumer que c'est
a
ces memes
Norma11s
que
les
N
ns de
l'Europe
durent
l'idée plus har<lie encare d'aller poursuivre les Cétacées dans
leur Mer natale au miLieu des Claces.
Ót
.P ole.
1-1
h 3