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D E M A R C H A N D .
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trois cent ci nquante N avires de di lférentes Nations
1
•
J
79
1.
On a vu que la P eche de la
B aleine )
qui ne s'étoit
Mars.
soutenue en
F RANCE
que par ses propres fo rces, n'avoit
1
3·
cependan t succombé sous les elforts de la rivalité qu'en
BALEINES.
' L es H ollandais , avant la guerre actue!Ie , faiso ient
a
eux
seu ls la plus grand e partie de la P eche de
la
Baleíne ,
dont ils
r ctiroient un avantage prop-o rtionné a leur persévérante indus–
t
ríe , et a l'économie de leurs moyens : ell e étoit devenue
e ntre leurs mains une branche considérable de Commerce. E n
q uinze ou vingt jours, pour peu q\1e le vent soit favorable ,
lcurs Vaisseaux se tro uvent portés sur les P arages
a
Baleilll
les p lus reculés , entre le soixante-dix-septieme et le soixante–
d
ix-~ euvieme
P arall ele ; et toute la saison que dure la P eche
n 'exccde pas quatre mois. lis y employoient , dans ces derniers
remps , suivant un T ableau de leur Comn; erce, de cent cin–
q uante a deux
ents Navires de diffc'rentes aapacités, et deux
o u trois m illc Mate
0t
f
oll di mil e
1nd1-
vidus de diverses pr
fe
aprcs le retour des V ·
les A nnales de
la ,,uc;ló!l•:e.,~<;c!.!J
•/".
abondante : de
avi es
e
ations
(et les H ollandais en avoíent,
a
eux sey ls , cent quatre-vingt–
neuf), prirent
1968
Baleines ,
dont on
t ira
6¡,8 83
bar–
ri c¡nes d'huil e ' lesquelles, jointes a la vente des barbes ou
"anons , donnerent un produit de
3.
,784,490
Florj ns [ p res
:le huir mil!i ons ,
le Florin a
2
1t
-fo
J.
Cette, P ec he n':t
1as été dans la su ite aussi considérable: néanmoins, les H ol–
andais exportoient assez régu!ieremen t par :innée (en temps
le
paix ) ,
tant en H ni le qu'en Fanons , au moi.m pour
m m iIli on de Fl orins
[
2, 1 00, 000
tt
J.
D i;puís p lns d'un
iecle, les bénéfi c«rs de
leur P eche ajoutoient annuellemen t
t leurs rí chesses, aussi bien qu'a la force de leur État, con·
;idéré omme Puissanc e mariti me : et
si
la ¡¡uerre universelle
Peche etProduit.