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D E M A R C H A N D.
489
de
la
Baleine,
ont lutté par leu r économie et leur
17 9
r ;
persévérance contre ks prodigalité'3 de l'ANGLETERRE;
Mars.
"et ces moyen_s ont produit l'effet qu'ils en attendoient;
1
3
·
ils ont lutté avec avantage . Cette branche de Com-
BAI ErnEs.
merce s'est accrue chez eux, au point que la seule ville
PecheetPro,:uir.
d'AMSTERDAM expédia soixante - quin ze Navires en
176
5 : deux ans apres, les
P~OVINCES-U
NIES en en-
v.oyerent cent-trenu:-deux sur les Cotes de GROEN-
LAND, et trente-deux au DÉTROIT DE DAVIS : elles
n'en avoient ccpendant que cent trente-cinq en
1774.
En général , on compte que , depuis
166
9
ju squ ;en
1
780, les Hollandais ont pris,
a
eux seuls, sur les
C otes du GnéiENLAND ou du SPITZBERG , plus de
cinquante - cinq mille
Baleines;
ce qui don ne environ
cinq cents de
c..e_s
C étac ées par an née moyenn e : mais on
verra ci - ap es que d'autres calcu s <!ln t
r é '. pres
de sept cent ci i;i§:
e nomHre
par '
des
Baleines
que
t ai nes époques
;"/,";.;...;;..¡¡:~~
brasse leur gra
un peu de d pit qu€ 10rHJU€ les H ommes
nent pour se faire la guerre entre eux : mais ces guerres,
qui, avec raison, nous parois sen t si longues , avec raison
aussi cloivept leur paro!tre bien courtes.
'.La Ville d e HAMBOURG n'avoit pas négl igé la
P ec he de la
B aleine,
qu'elle regardoit comme un moy en
d'accroitre son commerce et sa
riche~se ;
et ses N égo–
cians se li vroien t ave c ardeu r
a
ce nouveau ge nre de
spéculation. L e
Ju
TL AN
D
et les Pays qui bordent
I
'ELBE lui fournissent un grand nombre
d~
M atelots
et de Harponneu rs expérimentés : mais les· Angla·is qui
surveillent tous les mouvemens du Commer-::: e étr anger,