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e

+94

V O Y A GE,

&c.

179r.

de

DUNKERQUE,

dans l'interva.Jle

0

de

1784

a

1791.

Mars.

Les bénéfices ne furent pas considérahles; mais il ne

1

~

s'agissoit pas d'en faire : rétablir la grande Peche et la

BALEINEs.

grande Navigation du

NoRo,

en faire · rena!tre 'Je gout

PccheetProduit.

parmi les

Marins. fran\ai~

a

qui . le.s autres Natlons doi–

vent de la connohre, étoit l'objet important qu'on avoit

du se proposer; et cet objet pouvoit etre rempli. Le

Gouvernement ne fut pas en pene dans ces Entreprises;

mais l'eut-il été,

¡¡

n'eut pas eu

a

regretter les sacri–

fices qu'il auroit faits. Le succes des Expéditions fut te!,

que l'on put espérer que des opérations mieu.x dirigées

que n'avoient pu !'erre de premiers essais ,' donneroicnt

par la suite des produits satisfaisans qui détermineroient

pour !'avenir des spéculations plus étendues . Mais le

fié

u de la guerre a suspendu tout développement ulté-

ricur

Ges

semcnces

1

V

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jetée ,

et t!ont

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la p rs' eranc Cle ·e ei !ir les fru its.

ue lar v.o t'o

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avleh l'A '

tan

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que

l~on

u p'!"; oír ,

B

age 1t quelque jour

les Fi-a:n\m

a

-eporter leur navigation dans les Mers

Boréales : c'est dans ces Mers dures, semées de Bancs

et d'Iles de glace, au milieu de dangers toujours pré–

sens, et inconnus dans tout autre Parage, que I'Homme

est forcé d'exercer ses facultés physiques dans toute

leur pl¿nitude ; c'est la que, son courage étant sans

cesse

rév~illé

par des périls renaissans' il s'habitue

a

considérer 1'.état de danger .comme son état naturel.

F

1 1V

du Tome IV;