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D E M A R C H A N D.

49 3

Baleíne

étoit loin de la pens ée des

Fran ~ ais;

elle ¿rnit

!

79 r.

finie pour la FRANCE. Le Gouvernement qui connois-

Mm.

soit toute l'importance que les Nations maritimes atta-

' 3·

chent

a

un commerce dont la privation nous rendoit

BALEl ~ Es.

tributaires de l'Étranger, s'occupa séiie'usement de le

P~cheetProduit.

ressusciter dans nos Ports. On attira de NANTUCKET

des Pecheurs américains pour s'aider de leur expérience

dan; les Peches du

NoRD

l

;

et en les associant

a

no;

Marins, qui · souvent suppléent par l'intelligence et la

dextérité ce que les auhes n'acquierent que par une

l-ongue pratique, on

fit

qu elques Eryéditions du Port

presque jamais

e

;i~el:le

~

ploy,és

a

la consDr

ctío

du

1

agres, les apparaux, les vivres.

sont anssi ceux qui prennent

le principal intéret dans

cette Peche. Perdissent-ils

sur ·la

Peche, ils ont gagné sur les fournitures. Ce Commerce est

une espece de loterie, et cha'cun est séduit par l'espéran ce

d'u n billet noir: Tout le monde aime

a

jouer; et

les

gens

les p1us sages jouent vo!untiers' lorsqu 'ifs ne voient point les

apparences du jeu, ses égaremens, ses violences, ses dissipa -

tions,

l:t

perte du temps , et meme de toute la vie " · (

Esprit

des Lois,

Liv. XX,

Chap.

VJ.)

' On sait que , depuis quelques années,

les Américains

des

États

-

Unís

ont su joindre

a

la Peche du

Nord

cefle

du

Sud ;

ils vont harponner la

Baleine

dans

les Mers qui

L~igncnt

le

Brésil

et l s

Terres Jl1agellaniquu,