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I
..
D E M A R C H A N D.
339
ce duvet ; mais les autres piumes ne croissent
qu~
tard,
179
1.
et ils n'acquierent complétement leurs couleurs , c'est-
Mm.
a-dire '
le beau blanc sur
le corps ' et le
'no ir ou
1
3.
gris-bleuatre sur le manteau, qu'apres avoir passé par
GoÉLANDS
plusieurs
mue~
et dans leur troisieme année.
et
»
Ils se tiennent en troupes sur les rivages de la
MouETTEs.
mer; souvent on les voit couvrir de leur multitude les
écueils et les falaises qu'ils font retentir de leurs cris
importuns, et sur Iesquels ils semblent fourmiller, les
uns prenant leur vol, les autres s'abattant potrr se reposer,
et toujours en tres-grand nombr'e" : en général, il n'est
pas d'oiseau plus commun sur les cotes '
et l'on en
rencontre en mer jusqu'a cent lieues de distance ; ils
fréquentent les
)les
et les contrées voisines ·de la mei·
dans tous les climats;
les Navigateurs les ont troi1vés
par-tout
.
L s
us grandes Espe es paroi
n ·at ac ées
aux Mers dt1
e>
:
a
ns les Me-rs 01-adales on les
' Les
Goéland
lJU
tJts
forment un Ge re d't seaux
qu'on peut appeler
e
smopoliu
.
i
n'es
ucune-Terre eonnue ,
du Nord au Midi, de l'Orient au Couchant, sur laquelle les
N avigateurs ne les ayent trouvés
¡
il faudroit faire un Cours
complet de Géographie, si l'on vouloit appeler tous les lieux
ott ils sont établis.
Le capitaine
Cooh
dit que les
11101rwes [ Gul!s]
se
trouve~t
sur
!'lle de
New-Year,
a
la
Terrt des États,
en quantité si
innombr¡ible, qu'il suffit de
tr~ubler
lcur repos, pout rque
l'air en soit obscurci : H ajoute qu'elle• suffoquoient
ses
gens
par leu.r fiente dont elles semDloient se servir comme d'un
mayen de défense : leurs excrémens sont plus puans que
l'Assa
frxtída
,
appelée vulgairement
Mude
du
I5Íaúle
(
espcce de
gomme-résine, venant de
l'lnde,
et de l'odeur
la
plus désa–
gréable ). Voyez
Cooh
2.d
Voyagt.
Vol. II , page 195.
y;,-
.
,
I