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D E M A R C H
A~
D.
341
ajouté,
OQ
n'en pourroit goíher sans vomir. Les Groe n–
landais quf, comme on sait, boivent l'huile de
Baleine
a
pleine coupe' doivent en retrouver le goílt avec plaisir
dans la chair de ces oisea:ux
~
aussi, comme ce G enre
abo nde sur les Terres du GROENLAND, la chasse n'en
est-elle pas n ég ligée par les malheureux liabitans de cette
R égion glaciale; elle est meme
UD
de leurs exercices
habituels, et la langue Groenlandaise exprime par un
seul mot,
al<palliarpol<,
cette phrase :
il part pour-la chasse
du Goéland
1
•
Les Européens qui n'ont pas pour l'huile
de
Baleine
un goílt aussi décidé que les Gréienlandais,
n'ont jamais pensé qu'on put manger du
Goéland ;
et,
si quelquefois ils ont essayé d'en goílter, ils n'en ont
été que mieux assurés qu'il n'étoit pas mangeable
2
•
Les
Sauvages des ANTILLES
au rapport du P. DOTERTRE,
e n jugent aut11emen t:
«
11 y a, dit-il, qnantité de
etites
l lenes qui sont s
ipl"
de ces
or~eau~ '
qu_e ous les
• 1
' EgUe.
•
C'est
une opinion étahlie parmi les Marins que les
Goélands
et les
Mouttus,
qu'i ls confondent assez communément dans
une seule Espece, ne peuvent etre employés comme al·iment;
et si quelquefois les Matelots en mangent par fantaisie, c'est
uniquement parce que
ce~
Oiseau n'entre pas dans la compo.:
sition de leur Rati on de Mer ; mais peut - erre, avec moins de
prévention ' trouveroit -
011
quelque exception
a
faire ': nous
lisons dans la Ilelation du Voyage de
Richard H awAins ,
qu'il
ne trouva pas, dans le
D érroit de .!Vlagellan
,
les
Goélant!s
et les
Mo11ettes
en aussi grande quantité que les
Manchots;
"
cepen–
dant, ' ajoute-t-il , n.ous primes assez de
james Mouettes p o¡.¿r
11011;
régaler
pendant notre séjour
¡
et
e'est un des mtilleurs ma11gers
d.0111
/
aye jamais ¡.oúté
v ,
y
3
GoÉLANDS
et
MouETTBS,
l.